EnmatiĂšre de dĂ©fense, le pouvoir politique avec Ă  sa tĂȘte le prĂ©sident de la RĂ©publique dĂ©cide des politiques et des opĂ©rations liĂ©es Ă  la dĂ©fense nationale et confiĂ©es aux forces armĂ©es Les forces armĂ©es sont organisĂ©es en quatre armĂ©es : - l'ArmĂ©e de Terre - la Marine nationale - l'ArmĂ©e de l'Air - la Gendarmerie nationale
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EcjsLe Citoyen Et La DĂ©fense Nationale Page 7 sur 7 - Environ 61 essais 246746774 Corrige Svt 1er S Bordas 88409 mots | 354 pages critique et Ă  l’éducation citoyenne par la prise de conscience du rĂŽle des sciences dans la comprĂ©hension du monde et le dĂ©veloppement de qualitĂ©s intellectuelles gĂ©nĂ©rales par la pratique de raisonnements scientifiques ; –
Objectifs Nous rappelons que l'ECJS ne constitue pas une discipline Ă  part entiĂšre, mais davantage une dĂ©marche de rĂ©flexion que tu dois mobiliser dans le cadre de tes cours. Les fiches proposĂ©es ici, sur le site, ont pour objectif de te fournir les connaissances nĂ©cessaires Ă  cette rĂ©flexion et te permettre de mettre en Ɠuvre ces connaissances pour maĂźtriser les dĂ©bats et les travaux demandĂ©s dans ce cours. NĂ© en France avec la loi Jourdan-Delbrel du 19 fructidor an VI 5 septembre 1798 sur la conscription, le service militaire national obligatoire n’en trouve pas moins ses racines dans la mobilisation des premiers soldats-citoyens durant la bataille de Valmy en 1792, oĂč leurs cris Vive la nation ! » galvanisent les premiĂšres troupes de la premiĂšre RĂ©publique française naissante. Durant une pĂ©riode de prĂšs de deux siĂšcles, la conscription sera un choix politique consistant Ă  instaurer un service militaire obligatoire pour tous les citoyens ou presque, et reposant sur leur rĂ©quisition par l’État afin qu’ils consacrent une pĂ©riode de leur temps aux forces armĂ©es. Le service militaire constitue un acte de citoyennetĂ©. La loi de 1997 ne supprime pas le service militaire obligatoire mais le suspend et les derniers appelĂ©s du contingent terminent leur service en novembre 2001. Les citoyens français ne sont plus Ă  partir de cette date appelĂ©s sous les drapeaux. La place de la conscription militaire dans la sociĂ©tĂ© française demeure trĂšs Ă©troitement liĂ©e Ă  son histoire politique et ancrĂ©e dans l’histoire de la nation et de la RĂ©publique française. 1. Des citoyens-soldats au service militaire comme creuset de la RĂ©publique a. De la crainte d'armer le peuple et de la nĂ©cessaire mobilisation des citoyens dans les conflits de masse La mobilisation des citoyens dans les forces armĂ©es et la nation en armes sont aussi anciennes que les conflits militaires. AthĂšnes, Sparte, l’Empire romain en font tous l’expĂ©rience sous des modalitĂ©s fort diffĂ©rentes. Mais Historiquement, la conscription militaire moderne dĂ©coule du processus de dĂ©mocratisation et de massification des conflits. La figure du militaire sous l’Ancien rĂ©gime est trĂšs Ă©troitement liĂ©e Ă  la noblesse qui fournit la majeure partie des officiers. Ceux-ci encadrent les soldats qui sont le plus souvent des mercenaires ou des paysans rĂ©quisitionnĂ©s presque de force. La premiĂšre conscription militaire moderne est Ă©tablie par la Prusse en 1733. En France, il faut attendre la loi Jourdan-Delbrel sur la conscription en 1798, qui prĂ©cise dans son article premier Tout Français est soldat et se doit Ă  la dĂ©fense de la patrie ». Elle fait suite Ă  une forte dĂ©mobilisation des citoyens qui avaient participĂ© aux premiers conflits durant les dĂ©buts de la RĂ©volution française bataille de Valmy en 1792, soldats de l’An II en 1793. Face Ă  ces difficultĂ©s de recrutement et de levĂ©e en masse des troupes nĂ©cessaires pour dĂ©fendre la nation, la loi instaure un service militaire obligatoire pour tous les hommes cĂ©libataires de 20 Ă  25 ans. En raison de l’ampleur des conflits en Europe, l’augmentation des besoins humains par les forces armĂ©es marquent sans aucun doute une Ă©tape essentielle pour le service militaire. Les guerres napolĂ©oniennes nĂ©cessitent des effectifs importants, et ce d’autant plus que les terrains de conflits se multiplient. La France dispose en la matiĂšre d’un avantage dĂ©mographique dĂ©terminant face aux autres pays europĂ©ens. Ces guerres conduisent Ă  la disparition d’environ 1,5 million de militaires. La conscription de masse conduit Ă  faire des conflits europĂ©ens le théùtre des premiĂšres grandes batailles de l’histoire militaire en mobilisant des milliers d’hommes sur le terrain. En effet, les citoyens-soldats constituent une ressource beaucoup moins onĂ©reuse que les mercenaires, que la monarchie avait l’habitude de recruter, et correspondent davantage Ă  la forme des conflits modernes qui nĂ©cessitent de plus en plus de ressources humaines ». Le service militaire obligatoire reprĂ©sente cependant une menace pour les pouvoirs conservateurs et monarchistes. En effet, le service militaire permet la formation du peuple Ă  l’usage des armes et le risque est grand de voir celui-ci se retourner contre le pouvoir en place, Ă  l’appel de l’Empereur, comme durant la pĂ©riode des 100 jours 1815 ou bien encore de se rĂ©volter par des actes de sĂ©dition ou rĂ©volutionnaires Printemps des peuples en 1848, Commune de Paris 1871. La loi Gouvion-Saint-Cyr 1818 renforce la pratique du tirage au sort et du remplacement, Ă©tablie en 1804. Cette pratique consiste Ă  un Ă©tablir un tirage au sort des conscrits qui doivent effectuer un service militaire de 5 annĂ©es et qui peuvent, dans le cas de la bourgeoisie ou de la noblesse, Ă©chappĂ©s Ă  ce tirage en achetant un remplaçant qui effectue le service militaire Ă  la place de la personne dĂ©signĂ©e. Les inĂ©galitĂ©s face Ă  la conscription sont ainsi flagrantes jusqu’à la dĂ©faite de 1870, oĂč l'AssemblĂ©e nationale rĂ©tablit le principe de l'universalitĂ© du service militaire mais les dĂ©rogations au principe demeurent avec le maintien du systĂšme de tirage au sort entre un service d’une durĂ©e d’un an et celui d’une durĂ©e de cinq ans. En 1905, est proclamĂ©e l'obligation pour tous du service militaire intĂ©gral d'une durĂ©e de deux ans. Depuis cette date, le service militaire universel, comme l’est le suffrage, est construit autour de trois catĂ©gories le service actif, la disponibilitĂ©, et la rĂ©serve. Portrait d'un groupe de conscrits, portant la cocarde et le drapeau français, accompagnĂ© par un tambour. Photographie vers 1870. b. La lĂ©gitimitĂ© du service militaire mise en cause Le service militaire Ă©tait un des creusets = melting-pot de la RĂ©publique française et un rituel citoyen important mais les guerres, la dĂ©colonisation et son inadaptation conduisent Ă  en mettre en cause sa lĂ©gitimitĂ© En mobilisant les gĂ©nĂ©rations successives provenant de tous les territoires de la RĂ©publique, en leur faisant partager une vie commune et des expĂ©riences durant une pĂ©riode marquĂ©e par l’entrĂ©e dans la vie adulte, le service militaire a constituĂ© jusqu’à sa suspension, un formidable outil de brassage de la population française. En outre, le service militaire est l’occasion d’un recensement de l’état de la population, riche d’enseignements pour les services de l’État en matiĂšre de niveau d’éducation et de formation, de santĂ©, etc. Le service militaire obligatoire constitue une occasion importante de la socialisation secondaire des individus et permet de faire l’apprentissage nĂ©cessaire de la vie en collectivitĂ©. L’armĂ©e forme aussi une source non nĂ©gligeable d’opportunitĂ©s professionnelles pour des jeunes sans diplĂŽme ou qualification qui au sortir de leur service cherche un emploi, tout en demeurant un dĂ©bouchĂ© important pour les grandes Ă©coles militaires qui forment ses cadres. Bras armĂ© de la nation, le service militaire constitue une rĂ©serve de main d’Ɠuvre trĂšs importante pour les forces armĂ©es qui ont besoin de mobiliser les troupes durant les deux conflits mondiaux du 20e siĂšcle. La premiĂšre grande crise de lĂ©gitimitĂ© du service militaire est sans nul doute liĂ© Ă  la Grande guerre qui constitue une vĂ©ritable hĂ©catombe parmi les mobilisĂ©s. Environ un Français sur trois en Ăąge de servir est mobilisĂ© dans la Grande ArmĂ©e. Les pertes humaines sur le front sont considĂ©rables et les conditions de vie sont extrĂȘmement difficiles et pĂ©nibles. De plus, l’encadrement par des officiers de carriĂšre et des militaires du rang mobilisĂ©s sans rĂ©elle formation crĂ©ent des tensions continuelles au sein du contingent. Les militaires du rang se mutinent, non pas parce qu’ils refusent de se battre, mais refusent une certaine façon de se battre qui les conduit Ă  une mort certaine. Les poilus », qui reviennent du front, entretiennent par ailleurs une rancune tenace envers les civils, et l’encadrement militaire qui ne les a pas mĂ©nagĂ©s. Les conflits nĂ©s du processus de dĂ©colonisation dans lesquels l'armĂ©e française est engagĂ©e, ne mĂ©nageront pas non plus les appelĂ©s, et laisseront des sĂ©quelles sĂ©vĂšres dans la mĂ©moire collective. Les traumatismes que vivent les appelĂ©s pĂšsent lourdement dans l'opinion publique. 2. La suspension du service militaire Les transformations du rĂŽle des armĂ©es liĂ©es Ă  la possession de l’arme nuclĂ©aire et la fin de la guerre froide, l’évolution des technologies, et la crise de lĂ©gitimitĂ© du service national, conduisent Ă  sa suspension a. Les raisons qui conduisent Ă  la suspension du service national DĂšs lendemain Seconde Guerre mondiale, la complexitĂ© et les coĂ»ts croissants des matĂ©riels de guerre conduisent Ă  l’impossibilitĂ© d’équiper des millions de soldats. Le dĂ©veloppement du potentiel nuclĂ©aire français marque profondĂ©ment la stratĂ©gie militaire française. En effet, la France dispose d’une situation stratĂ©gique insulaire », en raison de la protection que lui procure l’arme nuclĂ©aire, et par consĂ©quent la dĂ©fense de son territoire ne passe plus par la levĂ©e en grand nombre de citoyens mobilisables. Par ailleurs, la France, comme de nombreux pays occidentaux, a acceptĂ© le processus de dĂ©colonisation dans lequel ses armĂ©es ont souvent payĂ© un lourd tribut. Par consĂ©quent, la France n’est plus dans une stratĂ©gie de conquĂȘtes territoriales nĂ©cessitant une mobilisation en nombre de troupes nouvelles et qui serait par ailleurs juger trĂšs nĂ©gativement dans le concert actuel des nations. La fin de la Guerre froide constitue par ailleurs une transformation du cadre stratĂ©gique particuliĂšrement importante. Les dispositifs militaires de la Guerre froide reposaient en effet sur la mobilisation de troupes et de matĂ©riels en grand nombre afin de faire face aux menaces conventionnelles des armĂ©es du Pacte de Varsovie. En outre, la sophistication croissante de l'armement et les exigences de personnels qualifiĂ©s qui en dĂ©coulent, transforment les besoins humains de l’armĂ©e. Le service militaire semble peu adaptĂ© Ă  ces nouveaux besoins car la pĂ©riode du service militaire est insuffisamment longue pour avoir le temps de former des personnels compĂ©tents Ă  l’usage de ces nouvelles technologies qui, de plus, mobilise de nombreux militaires de carriĂšres pour encadrer les appelĂ©s du contingent. Le service militaire perd progressivement sa lĂ©gitimitĂ© en raison des nombreux reports d'incorporation et des exemptions qui permettent Ă  une fraction de plus en plus grande de citoyens d’échapper aux obligations militaires. La question de l’égalitĂ© face Ă  la conscription est de nouveau ainsi posĂ©e. La professionnalisation des armĂ©es apparaĂźt au lendemain de la Guerre froide de plus en plus comme une Ă©vidence. La nature des menaces et des risques, et des opĂ©rations qui en rĂ©sultent, rend la conscription militaire peu pertinente. Les appelĂ©s ne sont plus autorisĂ©s depuis la fin de la Guerre d'AlgĂ©rie Ă  servir dans les opĂ©rations extĂ©rieures. Ces mĂȘmes opĂ©rations extĂ©rieures nĂ©cessitent en outre une mobilisation rapide qui serait impossible avec des appelĂ©s. Les arguments Ă©conomiques prĂȘchent aussi en faveur d'un abandon de la conscription. Les appelĂ©s reprĂ©sentent autant de main d'Ɠuvre en moins dont aurait besoin l'Ă©conomie française environ 300 000 appelĂ©s chaque annĂ©e. Les coĂ»ts directs dĂ©coulant du service national obligatoire sont progressivement vus comme une perte d'opportunitĂ© pour pouvoir moderniser les forces armĂ©es. Les montants Ă©valuĂ©s reprĂ©sentent Ă  l'Ă©poque autour de 15 milliards de francs, soit l'Ă©quivalent de presque 2,5 milliards d'euros. b. La fin de la conscription et la mise en oeuvre de la professionnalisation des armĂ©es La dĂ©cision du PrĂ©sident Chirac en 1996 de professionnaliser les armĂ©es marque une rupture majeure dans les deux siĂšcles Ă©coulĂ©s. En effet, cette dĂ©cision sonne le glas de la conscription. La problĂ©matique d’une armĂ©e de mĂ©tier est ancienne et De Gaulle, colonel Ă  l’époque, s’interrogeait dĂšs 1938 sur la nĂ©cessitĂ© de professionnaliser nos armĂ©es. La question porte en effet sur l’adĂ©quation entre le service militaire et la politique de sĂ©curitĂ© de la dĂ©fense nationale. Les exigences de sĂ©curitĂ© de la France n’ont en effet rien Ă  voir avec celles de pays comme IsraĂ«l, ou d’autres pays marquĂ©s par un contexte international instable. La loi de 1997 suspend la conscription pour les citoyens nĂ©s aprĂšs 1979 et Ă©tablit des mesures permettant d’échapper au service militaire pour tous ceux qui, nĂ©s avant 1979, disposeraient d’un contrat de travail Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e. L’inĂ©galitĂ© de traitement entre les gĂ©nĂ©rations n’est d’ailleurs pas sans poser problĂšmes. La loi Ă©tablit une JournĂ©e d’appel Ă  la dĂ©fense », remplacĂ©e depuis par une JournĂ©e dĂ©fense et citoyennetĂ© », qui nĂ©cessite pour chaque citoyen Ă  sa majoritĂ©, garçon et fille, de se faire recenser auprĂšs de sa commune. Cette journĂ©e est l’occasion d’évaluer le niveau d’éducation et de santĂ© des gĂ©nĂ©rations et de leur prĂ©senter les objectifs et le fonctionnement de la dĂ©fense nationale. La fin de la conscription n’est pas sans soulever des questions quant aux risques d’une armĂ©e de mĂ©tier exclusivement composĂ©e de professionnels. En effet, le service national a permis de lier Ă©troitement l’armĂ©e Ă  la sociĂ©tĂ© civile et de faire en sorte qu’une certaine pression dĂ©mocratique puisse s’exercer sur les militaires de carriĂšres. La peur du coup d’État par des forces armĂ©es qui contesteraient le pouvoir politique semble Ă©cartĂ©e mais l’histoire de France n’est sans rappeler que le risque existe potentiellement. L’épisode du coup d’État d’Alger, ou les vellĂ©itĂ©s militaires de certains groupuscules au sein de l’armĂ©e, peuvent susciter certaines craintes. Cependant, il faut considĂ©rer que la conscription ne constitue pas une garantie contre les risques de coup d’État. L'essentiel La crĂ©ation d'un service militaire national obligatoire est le rĂ©sultat d'un processus de dĂ©mocratisation politique et de la nĂ©cessitĂ© de rĂ©pondre aux besoins humains de l'armĂ©e confrontĂ©e Ă  des conflits de masse. La conscription n'est pas une invention nouvelle et suscite des craintes quant Ă  la formation des citoyens Ă  l'usage des armes. Dans la premiĂšre partie du 19e siĂšcle, le service national n'est pas encore universel, les inĂ©galitĂ©s face Ă  l'obligation de servir sous les drapeaux sont fortes. En se dĂ©mocratisant et s'universalisant progressivement, le service national devient le creuset dans lequel se mĂ©lange les citoyens français et participe de leur socialisation. Occasion de recensement importante de la population française, le service national obligatoire n'en n'est pas moins confrontĂ© Ă  sa premiĂšre grande crise de lĂ©gitimitĂ© avec la PremiĂšre Guerre mondiale marquĂ©e par de trĂšs lourdes pertes humaines et par des tensions entre appelĂ©s et cadres de l'armĂ©e. La dĂ©colonisation accentue ce phĂ©nomĂšne. La question de la professionnalisation des armĂ©es est une question ancienne qui ressurgit avec la fin de la Guerre froide et l'Ă©volution de la nature des conflits et des objectifs de la dĂ©fense nationale. Les besoins humains de l'armĂ©e Ă©voluent avec le dĂ©veloppement du potentiel nuclĂ©aire et le recours Ă  des armements de plus en plus sophistiquĂ©s. Le poids Ă©conomiques de la conscription est par ailleurs un argument en faveur de cette professionnalisation. Le service militaire national obligatoire est suspendu en 1997 et remplacĂ© par une journĂ©e d'appel Ă  la dĂ©fense qui permet sensibiliser les citoyens sur le rĂŽle de l'armĂ©e et de maintenir la fonction de recensement. MalgrĂ© les craintes d'une armĂ©e de mĂ©tier, la professionnalisation semble avoir rĂ©pondu aux attentes nouvelles de la dĂ©fense nationale. Vous avez dĂ©jĂ  mis une note Ă  ce cours. DĂ©couvrez les autres cours offerts par Maxicours ! DĂ©couvrez Maxicours Comment as-tu trouvĂ© ce cours ? Évalue ce cours !
connaĂźtre les grands principes qui rĂ©gissent la DĂ©fense nationale et savoir ce qu'est la JournĂ©e dĂ©fense et citoyennetĂ© ; - citer, en s'appuyant sur des exemples, les principales missions de la DĂ©fense nationale dans le contexte contemporain et mondial ; - identifier quelques-unes des menaces sur la libertĂ© des peuples et la dĂ©mocratie. La dĂ©fense nationale fait partie des missions des pouvoirs publics. Quelles sont les attributions des diffĂ©rents pouvoirs en matiĂšre de dĂ©fense ? Quel rĂŽle l'administration joue-t-elle dans l'organisation de la dĂ©fense nationale ? Comment les armĂ©es sont-elles organisĂ©es ? Quelle est l'attitude actuelle de la RĂ©publique française en matiĂšre de dĂ©fense ?I. L'organisation de la dĂ©fense nationale1. Le rĂŽle du pouvoir exĂ©cutif‱ Que la dĂ©fense nationale soit un des fondements de la RĂ©publique est attestĂ© par le rĂŽle attribuĂ© dans la Constitution au prĂ©sident de la RĂ©publique. Selon les articles 5 et 15 de celle-ci, le prĂ©sident de la RĂ©publique est le garant de l'indĂ©pendance nationale, de l'intĂ©gritĂ© du territoire, du respect des traitĂ©s [
 Il] est le chef des armĂ©es. Il prĂ©side les conseils et les comitĂ©s supĂ©rieurs de la DĂ©fense nationale ». Le prĂ©sident est le seul Ă  pouvoir dĂ©cider de l'engagement des forces nuclĂ©aires.‱ La dĂ©fense nationale fait donc partie du domaine rĂ©servĂ© » du prĂ©sident de la RĂ©publique, mais il ne saurait ĂȘtre question qu'il dĂ©cide seul en cas de crise, mĂȘme avec l'aide de l'Ă©tat-major. Le pouvoir politique intervient en effet Ă  tous les niveaux pour permettre la mise en Ɠuvre de la dĂ©fense nationale. Le Parlement fixe le budget et l'organisation de cette derniĂšre en votant des lois de programmation militaire ; c'est lui qui peut autoriser la dĂ©claration de guerre. Le Premier ministre est responsable de la Direction gĂ©nĂ©rale de la dĂ©fense nationale ; il est assistĂ© d'un SecrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral de la dĂ©fense et de la sĂ©curitĂ© Le rĂŽle de l'administration‱ La politique de dĂ©fense nationale est globale ; elle nĂ©cessite, dans sa phase active, la participation d'un grand nombre d'agents administratifs. Le principal intervenant est le ministĂšre de la DĂ©fense, qui met Ă  exĂ©cution la politique de dĂ©fense. Tout ce qui concerne l'organisation, l'emploi, l'Ă©quipement et l'instruction des armĂ©es est de son ressort.‱ Le ministĂšre est assistĂ© d'une Direction gĂ©nĂ©rale pour l'armement, qui est chargĂ©e de fournir les armĂ©es en matĂ©riels. Le ministre de la DĂ©fense est en contact permanent avec tous les autres ministĂšres. Ceux-ci ont chacun un rĂŽle Ă  jouer dans la politique de dĂ©fense nationale. Ainsi, le ministĂšre de l'IntĂ©rieur est chargĂ© du maintien de l'ordre et de la protection L'Ă©tat-major et les armĂ©es‱ Le prĂ©sident de la RĂ©publique et le Premier ministre choisissent et nomment ensemble un chef d'Ă©tat-major qui coordonne les forces armĂ©es l'armĂ©e de terre, la marine, l'armĂ©e de l'air et la gendarmerie. Chacun de ces corps dispose de son propre Ă©tat-major qui est chargĂ© de l'emploi et de l'instruction en temps de paix et de l'organisation des opĂ©rations militaires en temps de guerre. L'Ă©tat-major des armĂ©es est assistĂ© d'un service de santĂ© des armĂ©es et d'un service des essences des Les missions de la dĂ©fense nationale1. Des missions confiĂ©es aux citoyens‱ Le thĂšme de la dĂ©fense nationale est insĂ©parable de celui de la dĂ©fense de la RĂ©publique. La RĂ©publique française a Ă©tĂ© fondĂ©e en 1792, au moment oĂč l'AssemblĂ©e lĂ©gislative dĂ©clarait la patrie en danger ». Depuis cette date, la dĂ©fense de la nation, c'est-Ă -dire celle du peuple et de son territoire, reprĂ©sente une prioritĂ© pour le rĂ©gime rĂ©publicain.‱ C'est la prise de conscience du lien existant entre citoyennetĂ© et dĂ©fense nationale qui a conduit les reprĂ©sentants du peuple Ă  adopter le service militaire universel et obligatoire pour les hommes en 1872. À la fin du xixe siĂšcle, la plupart des jeunes Français passaient trois ans dans les casernes de la RĂ©publique pour acquĂ©rir une pratique militaire ; entre 1914 et 1918, 1,4 million d'entre eux ont donnĂ© leur vie pour la dĂ©fense de la patrie. Dans la RĂ©publique française, la dĂ©fense nationale est donc, en principe, l'affaire des citoyens, qui ont un devoir Ă©gal envers Garantir l'indĂ©pendance nationale‱ La dĂ©fense nationale est plus qu'un principe rĂ©publicain ; c'est aussi une nĂ©cessitĂ© pratique pour tout État indĂ©pendant. Elle a pour but de garantir l'indĂ©pendance de la nation, l'intĂ©gritĂ© du territoire national, la sĂ©curitĂ© et la libertĂ© des citoyens, le bon fonctionnement des institutions, le respect des alliances, des traitĂ©s et des accords internationaux et la protection des intĂ©rĂȘts et des ressortissants français Ă  l'Ă©tranger.‱ Depuis 1960, la France est une puissance nuclĂ©aire. La possession de l'arme atomique lui a permis d'avoir recours au principe de dissuasion pour dĂ©fendre son territoire. Aucune charge nuclĂ©aire n'ayant Ă©tĂ© utilisĂ©e au cours d'un conflit depuis 1945, la dissuasion a surtout jouĂ© un rĂŽle gĂ©ostratĂ©gique dans les relations entre les États. Elle a aussi accentuĂ© le caractĂšre permanent de la dĂ©fense nationale et, par lĂ  mĂȘme, le contrĂŽle du pouvoir politique sur la hiĂ©rarchie Des missions renouvelĂ©es‱ La fin de la guerre froide a fait dĂ©finitivement entrer la dĂ©fense nationale dans une Ăšre nouvelle. Les risques d'agression s'Ă©tant diversifiĂ©s et dissĂ©minĂ©s prolifĂ©ration des armes de destruction massive, terrorisme, guerres civiles ou localisĂ©es mettant en jeu la sĂ©curitĂ© de ressortissants français, etc., la dissuasion demeure un axe fondamental de la politique de dĂ©fense, mais elle ne suffit plus. Le nouveau concept stratĂ©gique Ă©laborĂ© en 1994 y ajoute les trois principes de prĂ©vention, de protection et de Le citoyen et la dĂ©fense aujourd'hui‱ La premiĂšre consĂ©quence de cette Ă©volution est que si la dĂ©fense nationale reste du devoir de chaque citoyen, le principe de protection de la nation ne peut plus ĂȘtre garanti par une armĂ©e de citoyens. En effet, le maintien du service militaire universel coĂ»terait trop cher, au moment oĂč l'armĂ©e a besoin de former des professionnels. Le service militaire a donc disparu progressivement et a Ă©tĂ© remplacĂ© en 2000 par un rendez-vous citoyen d'une journĂ©e, la journĂ©e dĂ©fense et citoyennetĂ©, pour les garçons et les filles ĂągĂ©s de dix-huit ans.
Lenseignement Les matiĂšres Enseignement Moral et Civique. Chapitre 2 : les citoyens et la DĂ©fense nationale. Article mis en ligne le 1er avril 2021. par FrĂ©dĂ©ric ROUSSEL (professeur d’histoire-gĂ©ographie) nous venons de faire la derniĂšre classe virtuelle de la semaine. vous allez travailler en EMC sur un nouveau chapitre.
Le sujet 2007 - Brevet SĂ©rie CollĂšge - Education civique - Etude de cas Avis du professeur Le sujet qui vous Ă©tait proposĂ© ce jour Ă©tait un classique du genre la DĂ©fense nationale. Sujet sans difficultĂ© majeure, incontournable passage obligĂ© des professeurs. Vous devriez tous avoir rĂ©ussi ! LE SUJET Document 1 Loi du 28/10/1997 portant rĂ©forme du service national, promulguĂ©e par le prĂ©sident de la RĂ©publique. Article. L111-1 Les citoyens concourent1 Ă  la dĂ©fense de la Nation. Ce devoir s'exerce notamment par l'exercice du service national universel. Article. L111-2 Le service national universel comprend des obligations le recensement, l'appel de prĂ©paration Ă  la dĂ©fense et l'appel sous les drapeaux. Article. L112-2 L'appel sous les drapeaux est suspendu ... Il est rĂ©tabli Ă  tout moment par la loi dĂšs lors que les conditions de la dĂ©fense de la Nation l'exigent. 1 participent Document 2 Les missions des forces armĂ©es françaises. Dans Objectif citoyen, Editions GlĂ©nat 2003 Document 3 Constitution de la VĂšme rĂ©publique 1958 Le prĂ©sident de la RĂ©publique est le garant de l'indĂ©pendance nationale, de l'intĂ©gritĂ© du territoire et du respect des traitĂ©s. Le prĂ©sident de la RĂ©publique est le chef des armĂ©es. La loi ... fixe les rĂšgles concernant la sujĂ©tion imposĂ©e par la DĂ©fense nationale aux citoyens en leurs personnes et leurs biens ... Elle dĂ©termine les principes fondamentaux de l'organisation gĂ©nĂ©rale de la DĂ©fense nationale. La dĂ©claration de guerre est autorisĂ©e par le Parlement. QUESTIONS 4 points Document 1 1. Quelles sont les trois obligations du service national Ă©tablies par la loi du 28/10/1997 ? Document 2 2. Quelles sont les missions de l'armĂ©e française Ă©voquĂ©es par cette bande dessinĂ©e ? Documents 2 et 3 3. Quels sont les articles qui donnent au prĂ©sident de la RĂ©publique ses attributions en matiĂšre de DĂ©fense ? PARAGRAPHE ARGUMENTÉ 8 points En vous appuyant sur les Ă©lĂ©ments fournis par les documents et sur des exemples de votre choix, vous rĂ©digerez un paragraphe argumentĂ© d'une quinzaine de lignes montrant que la DĂ©fense nationale s'organise dans le respect de la loi et de la Constitution et que ses missions sont diverses. LE CORRIGÉ I - L'ANALYSE ET LES DIFFICULTES DU SUJET Votre sujet du jour appartenait Ă  la derniĂšre partie du programme d'Ă©ducation civique de la classe de troisiĂšme intitulĂ© "La dĂ©fense et la paix". L'originalitĂ© du sujet Ă©tait de mettre en relation la DĂ©fense et le cadre constitutionnel "La loi" dans lequel cette derniĂšre est organisĂ©e. Il fallait aussi bien connaĂźtre les diffĂ©rentes "missions" de la DĂ©fense nationale, ce qui Ă©tait une approche plus traditionnelle. II - LES REPONSES AUX QUESTIONS Question 1 La loi du 28 octobre 1997 Ă©tablit clairement trois obligations ● Se faire recenser ; ● RĂ©pondre Ă  l'appel de prĂ©paration Ă  la dĂ©fense APD ; ● Se prĂ©senter sous les drapeaux au cas oĂč les conditions de la dĂ©fense de la Nation l'exigerait. Question 2 La bande dessinĂ©e qui vous Ă©tait proposĂ©e suggĂ©rait plusieurs missions de l'armĂ©e française. Trois rĂ©ponses Ă©taient attendues de votre part parmi les suivantes ● ProtĂ©ger et garantir la sĂ©curitĂ© du territoire national et de sa population "La France n'a pas d'ennemi, mais est toujours prĂȘte Ă  se dĂ©fendre" ; ● ProtĂ©ger les intĂ©rĂȘts nationaux dans le monde "...en tous points du globe oĂč nos intĂ©rĂȘts sont menacĂ©s" ; ● ProtĂ©ger les ressortissants français Ă  l'Ă©tranger "...pour la protection de nos ressortissants" ; ● ProtĂ©ger les populations en cas de catastrophes naturelles inondations, tempĂȘtes,... ou industrielles AZF... , on parle de "sĂ©curitĂ© civile" ; ● DĂ©jouer toute menace par la prĂ©vention, le renseignement et la diplomatie dissuasion d'une Ă©ventuelle agression du territoire ou des intĂ©rĂȘts nationaux ; dĂ©fense contre des menaces terroristes.... Question 3 Les articles de la Constitution de la VĂšme RĂ©publique 1958 qui donnent au prĂ©sident de la RĂ©publique ses attributions en matiĂšre de DĂ©fense sont ● L'article 5 qui en fait le "garant de l'indĂ©pendance nationale et de l'intĂ©gritĂ© du territoire", "le garant du respect des traitĂ©s" ; ● L'article 15 qui stipule qu'il est le "Chef des armĂ©es". III - UN PLAN POSSIBLE Le plan le plus simple suggĂ©rĂ© par l'intitulĂ© du sujet Ă©tait de traiter dans un premier temps des liens entre la DĂ©fense nationale et la Constitution, puis dans un second temps les missions de la DĂ©fense. IV - LE CONTENU DU PARAGRAPHE ARGUMENTE Documents utilisables La dĂ©fense nationale s'organise dans le respect de la loi Les missions de la DĂ©fense nationale Document 1 ● La Loi du 28 octobre 1997 a rĂ©formĂ© le service national. Cette loi a Ă©tĂ© promulguĂ©e par le prĂ©sident de la RĂ©publique et est donc devenue opĂ©ratoire. ● Elle rappelle les obligations faites au citoyen français en terme de dĂ©fense recensement, APD, appel sous le drapeau si... Document 2 ● La premiĂšre vignette peut ĂȘtre interprĂ©tĂ©e comme reprĂ©sentant l'ÉlysĂ©e, rĂ©sidence du chef de l'Etat et donc les propos rapportĂ©s pourraient ĂȘtre ceux du prĂ©sident de la RĂ©publique. ● PrĂ©vention ; ● Renseignement ; ● Diplomatie ; ● DĂ©fense des intĂ©rĂȘts nationaux dans le monde et des ressortissants français. ● Intervention dans le cadre de la sĂ©curitĂ© civile en cas de catastrophes ; ● Garantir l'indĂ©pendance nationale et l'intĂ©gritĂ© du territoire ; ● Une vignette laisse apparaĂźtre la main du prĂ©sident prĂȘte Ă  appuyer sur le fameux "bouton rouge" dĂ©clenchant la force nuclĂ©aire française. Document 3 ● La Constitution de la VĂšme RĂ©publique fait du prĂ©sident — le garant de l'indĂ©pendance nationale, de l'intĂ©gritĂ© du territoire et du respect des traitĂ©s art. 5 ; — le chef des armĂ©es art. 15 ; ● La loi indique l'article 34 qui "dĂ©termine les principes de l'organisation gĂ©nĂ©rale de la DĂ©fense nationale" et les devoirs "sujĂ©tion" des citoyens en matiĂšre de DĂ©fense ; ● La constitution stipule que la dĂ©claration de guerre doit ĂȘtre "autorisĂ©e" par le Parlement. Connaissances personnelles possibles ● RĂŽles et organisations du MinistĂšre de la DĂ©fense ; ● Les diffĂ©rentes armĂ©es ArmĂ©e de Terre, Marine nationale, ArmĂ©e de l'Air, Gendarmerie ; ● La France est liĂ©e par des accords de DĂ©fense Ă  d'autres États ; ● Interrogation possible sur le thĂšme "IndĂ©pendance nationale et politique de sĂ©curitĂ© commune" PESC au niveau de l'Union europĂ©enne. ● Les interventions Ă  l'extĂ©rieur du territoire national Afrique surtout CĂŽte d'Ivoire, Darfour... mais aussi Asie centrale, Europe Kosovo, Bosnie en 2005 ; ● OpĂ©rations de maintien/rĂ©tablissement de la paix sous mandat des Nations-Unies ; ● Missions humanitaires ; ● Lutte contre de nouvelles menaces parce que depuis la fin de la Guerre froide, la France n'a pas "d'ennemi clairement dĂ©signĂ©" terrorisme par exemple. V - LES OUTILS SAVOIRS ET SAVOIR-FAIRE A - LES "MOTS-CLES" ● DĂ©fense nationale ; ● Constitution ; ● VĂšme RĂ©publique ; ● Loi ; ● PrĂ©sident ; ● Missions. B - LES LIEUX, LES DATES, LES HOMMES ● France / Monde ; ● PrĂ©sident de la RĂ©publique ; ● 1997 Loi portant sur la rĂ©forme du service national. 2022 Copyright France-examen - Reproduction sur support Ă©lectronique interdite
Lanation, sa défense et la sécurité nationale LE JEUNE Marion LABAT Justine 1(3) Introduction Sommaire I) Les menaces potentielles a) Nouvelles formes d'insécurité b)

LE CITOYEN ET LA DEFENSE NATIONALE Document 1 Vers la fin de la conscription. Le président François Mitterrand, malgré sa promesse de candidat, faite en 1981, de réduire le service militaire à six mois, attend son second septennat pour le ramener à dix - c'est chose faite en 1991, la loi étant promulguée en janvier 1992. DÚs cette époque, la question du maintien de la conscription est posée. Le service militaire n'a en effet plus rien d'universel. D'abord, un peu moins des trois quarts des membres d'une classe d'ùge 73 % y sont soumis 22 % sont exemptés pour des critÚres physiques et psychiques, 5 % sont dispensés pour des raisons sociales ou administratives. Ensuite, il est perçu comme inégalitaire ainsi, en 1990, les jours de permission dont pouvait disposer un appelé variaient, en fonction de son lieu de garnison et de son affectation, entre 72 et 180 ; et quoi de commun entre le conscrit incorporé en Allemagne et l'heureux appelé envoyé sur une base aérienne proche de son domicile ? Par ailleurs, depuis la chute du mur de Berlin, l'éloignement des menaces directes en Europe et l'évolution des risques dans le monde impliquent une adaptation de l'outil militaire. Maurice Vaïsse, Revue l'Histoire, pages 37 et 38, n° 207, février 1997. Document 2 Loi du 28 octobre 1997 réforme du service national. Art. L 111-1 - Les citoyens concourent à la défense de la nation. Ce devoir s'exerce notamment par l'exercice du service national universel. Art. L 111-2 - Le service national universel comprend des obligations le recensement, l'appel de préparation à la défense et l'appel sous les drapeaux. L'appel de la préparation à la défense a pour objet de conforter l'esprit de défense et de concourir à l'affirmation du sentiment d'appartenance à la communauté nationale ainsi qu'au maintien du lien entre l'armée et la jeunesse. Art. L 114-2 - [ ] est organisé pour tous les Français l'appel de préparation à la défense auquel ils sont tenus de participer [ ]. A l'issue, il est délivré un certificat individuel de participation. Document 3 Articles 5 et 15 de la Constitution de 1958. Art 5 - le président de la République est garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire, du respect des accords de Communauté et des traités. Art 15 - le président de la République est le chef des armées. Il préside les conseils et comités supérieurs de la Défense nationale. I - QUESTIONS 1 - Pourquoi dit-on que "le service militaire n'a plus rien d'universel" ? document 1 2 - Par quoi le service militaire est-il remplacé ? A quelle date ? document 2 3 - Qui a pris cette décision historique ? En vertu de quel pouvoir ? documents 2 et 3 II - PARAGRAPHE ARGUMENTE Dans un paragraphe argumenté d'une quinzaine de lignes, à partir de vos connaissances et des réponses aux questions précédentes, vous montrerez l'évolution du rÎle du citoyen dans la défense nationale.

Leservice militaire a Ă©tĂ© remplacĂ© en 1997 par le parcours citoyennetĂ©. Ce parcours comprend trois Ă©tapes obligatoires : l’enseignement de la DĂ©fense Ă  l’école, le recensement obligatoire Ă  16 ans et la J ournĂ©e D Ă©fense et c LE SUJET LE CITOYEN ET LA DEFENSE NATIONALE Document 1 Vers la fin de la conscription. Le prĂ©sident François Mitterrand, malgrĂ© sa promesse de candidat, faite en 1981, de rĂ©duire le service militaire Ă  six mois, attend son second septennat pour le ramener Ă  dix - c'est chose faite en 1991, la loi Ă©tant promulguĂ©e en janvier 1992. DĂšs cette Ă©poque, la question du maintien de la conscription est posĂ©e. Le service militaire n'a en effet plus rien d'universel. D'abord, un peu moins des trois quarts des membres d'une classe d'Ăąge 73 % y sont soumis 22 % sont exemptĂ©s pour des critĂšres physiques et psychiques, 5 % sont dispensĂ©s pour des raisons sociales ou administratives. Ensuite, il est perçu comme inĂ©galitaire ainsi, en 1990, les jours de permission dont pouvait disposer un appelĂ© variaient, en fonction de son lieu de garnison et de son affectation, entre 72 et 180 ; et quoi de commun entre le conscrit incorporĂ© en Allemagne et l'heureux appelĂ© envoyĂ© sur une base aĂ©rienne proche de son domicile ? Par ailleurs, depuis la chute du mur de Berlin, l'Ă©loignement des menaces directes en Europe et l'Ă©volution des risques dans le monde impliquent une adaptation de l'outil militaire. Maurice VaĂŻsse, Revue l'Histoire, pages 37 et 38, n° 207, fĂ©vrier 1997. Document 2 Loi du 28 octobre 1997 rĂ©forme du service national. Art. L 111-1 - Les citoyens concourent Ă  la dĂ©fense de la nation. Ce devoir s'exerce notamment par l'exercice du service national universel. Art. L 111-2 - Le service national universel comprend des obligations le recensement, l'appel de prĂ©paration Ă  la dĂ©fense et l'appel sous les drapeaux. L'appel de la prĂ©paration Ă  la dĂ©fense a pour objet de conforter l'esprit de dĂ©fense et de concourir Ă  l'affirmation du sentiment d'appartenance Ă  la communautĂ© nationale ainsi qu'au maintien du lien entre l'armĂ©e et la jeunesse. Art. L 114-2 - [ ] est organisĂ© pour tous les Français l'appel de prĂ©paration Ă  la dĂ©fense auquel ils sont tenus de participer [ ]. A l'issue, il est dĂ©livrĂ© un certificat individuel de participation. Document 3 Articles 5 et 15 de la Constitution de 1958. Art 5 - le prĂ©sident de la RĂ©publique est garant de l'indĂ©pendance nationale, de l'intĂ©gritĂ© du territoire, du respect des accords de CommunautĂ© et des traitĂ©s. Art 15 - le prĂ©sident de la RĂ©publique est le chef des armĂ©es. Il prĂ©side les conseils et comitĂ©s supĂ©rieurs de la DĂ©fense nationale. I - QUESTIONS 1 - Pourquoi dit-on que "le service militaire n'a plus rien d'universel" ? document 1 2 - Par quoi le service militaire est-il remplacĂ© ? A quelle date ? document 2 3 - Qui a pris cette dĂ©cision historique ? En vertu de quel pouvoir ? documents 2 et 3 II - PARAGRAPHE ARGUMENTE Dans un paragraphe argumentĂ© d'une quinzaine de lignes, Ă  partir de vos connaissances et des rĂ©ponses aux questions prĂ©cĂ©dentes, vous montrerez l'Ă©volution du rĂŽle du citoyen dans la dĂ©fense nationale. LE CORRIGÉ I - CONNAISSANCES ESSENTIELLES Question 1 On dit que "le service militaire n'a plus rien d'universel" car dans la pratique, il y avait bon nombre d'inĂ©galitĂ©s de fait entre les appelĂ©s, qui ne constituaient, qui plus est, que 73 % des hommes d'une classe d'Ăąge soumise Ă  la conscription. Question 2 Le service militaire est remplacĂ© par le service national universel qui comprend notamment l'appel de prĂ©paration Ă  la dĂ©fense, une journĂ©e passĂ©e sur un site militaire afin de sensibiliser les jeunes Ă  la dĂ©fense. Question 3 C'est le PrĂ©sident Jacques Chirac qui a pris cette dĂ©cision, en vertu des articles 5 et 15 de la Constitution de 1958 qui le rendent "garant de l'indĂ©pendance nationale" et surtout "Chef des armĂ©es". II - PARAGRAPHE ARGUMENTE Il fallait montrer que le rĂŽle du citoyen avait Ă©voluĂ© en matiĂšre de dĂ©fense nationale avec la suppression en 1997 de la conscription, familiĂšre aux Français depuis 200 ans. Si le service militaire obligatoire d'un an est dĂ©sormais supprimĂ© pour tous les garçons nĂ©s aprĂšs 1978, le devoir de chaque citoyen de participer Ă  la dĂ©fense de son pays reste le mĂȘme. La loi de 1997 crĂ©e un nouveau service national universel dĂ©sormais filles et garçons sont concernĂ©s. Cette loi met en place un "parcours de citoyennetĂ©" fait de 3 Ă©tapes obligatoires - Au collĂšge, en 3Ăšme puis au lycĂ©e, en premiĂšre, il y a une Ă©ducation Ă  la dĂ©fense. - Se faire recenser Ă  16 ans Ă  la mairie est la seconde Ă©tape. - La journĂ©e de l'appel de prĂ©paration Ă  la dĂ©fense est la derniĂšre, dans le cadre de l'armĂ©e. Moins contraignant et plus universel, tel est ce nouveau mode mis en place ! 2022 Copyright France-examen - Reproduction sur support Ă©lectronique interdite
Sixmois aprĂšs l'invasion russe de l'Ukraine, Les frappes russes ont quittĂ© la fĂȘte nationale ukrainienne mercredi, dont au moins 22 morts, 11 Un garçon d'un an, dans une gare ferroviaire dans la rĂ©gion de Dnipropetrovsk (est)a annoncĂ© le prĂ©sident Volodymyr Zelensky." Aucune bombe ne peut supprimer la libertĂ©Et jamais les missiles n'Ă©craseront
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  • le citoyen et la dĂ©fense nationale corrigĂ©