LaMadeleine, lâĂ©glise du peuple martyrisĂ©e Au bout des allĂ©es Paul-Riquet, un Ă©crin de verdure pour les poĂštes La vente Ă la criĂ©e, un lieu incontournable de la pĂȘche agathoise LâĂ©glise est ouverte du mardi au dimanche.LâĂ©glise de La Madeleine, situĂ©e sur la place Ă©ponyme, a toujours Ă©tĂ© au cĆur
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LahiĂ©rarchie de l'Ăglise catholique se compose des Ă©vĂȘques, des prĂȘtres et des diacres 1, 2. Au sens ecclĂ©siologique du terme, « hiĂ©rarchie » signifie, au sens strict, l'« ordre sacrĂ© » de l'Ăglise, Corps du Christ, Ă©tablie afin de respecter la diversitĂ© des dons et des ministĂšres nĂ©cessaires Ă l'unitĂ© vĂ©ritable ( 1 Cor 12 ).
Ăcoutez cet article En RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo, le cardinal Fridolin Ambongo, archevĂȘque de lâarchidiocĂšse de Kinshasa, qualifie de banditisme dâEtat », la spoliation de la concession du grand sĂ©minaire Saint Jean XXIII Ă Ngaliema, par certains particuliers. Selon ce prĂ©lat catholique, les spoliateurs prĂ©sumĂ©s dĂ©signent lâambassadeur congolais John Nyakeru, frĂšre de la premiĂšre dame Denise Nyakeru, par qui ils sont passĂ©s pour obtenir les titres des propriĂ©taires sur un site appartenant Ă lâĂ©glise catholique depuis lâĂ©poque Carlos Ndaka, Ă©vĂȘque auxiliaire de lâarchidiocĂšse de Kinshasa, dĂ©nonce la famille Nyakeru et certains responsables dans le secteur de la justice.Ce terrain appartient Ă lâarchidiocĂšse de Kinshasa avant que tous qui sommes ici puissions naĂźtre. On entend citer le nom de John Nyakeru, dâun certain magistrat de la Gombe, Gabriel Bondo de lâANR. Ce sont de gros poissons qui sont derriĂšre. Nous sommes prĂȘts Ă aller avec cette histoire devant la justice», dit Mgr Carlos quâune descente sur terrain a Ă©tĂ© organisĂ©e avec lâavocat de prĂ©sumĂ©s spoliateurs et le cardinal Fridolin Ambongo, accompagnĂ© des sĂ©minaristes, des prĂȘtres, de son Ă©vĂȘque auxiliaire et du conservateur des titres immobiliers de la commune de Ngaliema dĂ©pĂȘchĂ© sur le site par le ministre des Affaires de prĂ©sumĂ©s spoliateurs, Katako Okito, dit dĂ©tenir les vrais titres de la part du conservateur. Quand le titre est remis en cause, la procĂ©dure est connue. Câest la justice », ajoute Me Katako conservateur des titres immobiliers de la commune de Ngaliema note que les titres brandis par lâavocat de prĂ©sumĂ©s spoliateurs sont illĂ©gaux. LâĂ©glise a des titres connus. Lorsque le titre est Ă©tabli sur des bases irrĂ©guliĂšres, le titre est remis en cause », rappelle le conservateur des titres immobiliers de la commune de dans ces entrefaites que le cardinal a ordonnĂ© la construction dâun mur de clĂŽture et le dĂ©ploiement de quelques Ă©lĂ©ments de la police pour sĂ©curiser la superficie de prĂšs de 4 hectares 24 sur 24 SOMBA,TEKA Ofele
LaMadeleine, lâĂ©glise du peuple martyrisĂ©e Au bout des allĂ©es Paul-Riquet, un Ă©crin de verdure pour les poĂštes La vente Ă la criĂ©e, un lieu incontournable de la pĂȘche agathoise. LâĂ©glise est ouverte du mardi au dimanche.LâĂ©glise de La Madeleine, situĂ©e sur la place Ă©ponyme, a toujours Ă©tĂ© au cĆur
Pour revoir la traduction française du Missel romain, la Commission Ă©piscopale francophone pour les traductions liturgiques CEFTL a constituĂ© vers 2003 une premiĂšre Ă©quipe de travail, qui a dĂ» ĂȘtre remplacĂ©e en 2007. Celle-ci, plus internationale, adopta le titre de Comiro, acronyme de Commission du Missel romain. Elle comportait au dĂ©part trois Français, dont un Ă©vĂȘque, ainsi quâun Canadien, un Suisse, une Belge, enfin un Belgo-Luxembourgeois comme coordinateur. Plusieurs avaient les compĂ©tences musicales nĂ©cessaires pour Ă©valuer lâadaptabilitĂ© du texte au chant. Comment sâest passĂ© le travail ? Une traduction trĂšs littĂ©rale du Missale Romanum avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par des latinistes canadiens, sous la houlette du Canadien de la Comiro, membre de lâAcadĂ©mie des Inscriptions et Belles-lettres de Paris. Voici la procĂ©dure Ă chaque sĂ©ance de la Comiro On lit dâabord le texte latin du Missale Romanum, puis la traduction littĂ©rale, et ensuite la traduction française en usage. On compare alors cette derniĂšre Ă lâoriginal latin. Si elle en dit plus que le latin, on lâĂ©lague. Si elle a omis des Ă©lĂ©ments du texte latin, on les ajoute. On examine surtout la qualitĂ© de cette traduction, Ă propos de laquelle on pose deux questions 1° Est-elle fidĂšle ? Exprime-t-elle le sens dâune maniĂšre juste ? 2° Emploie-t-elle un vocabulaire et une syntaxe qui ne soient pas surannĂ©s, mais assez clairs et accessibles aux fidĂšles ? Il faut penser dâabord, non pas aux philologues, mais Ă ceux qui participent aux messes du dimanche. Tout doit ĂȘtre formulĂ© dans un style simple, coulant, apte Ă ĂȘtre cantillĂ©, et surtout Ă ĂȘtre priĂ©. Qui lâa dĂ©cidĂ©e ? Le Missel romain en français qui vient de paraĂźtre est la traduction de la 3e Ă©dition typique 2002. Ce travail interdisciplinaire de traduction trĂšs soignĂ© a pris plusieurs annĂ©es, sous la responsabilitĂ© de la CEFTL Commission Ă©piscopale francophone pour les traductions liturgiques. Il a fait lâobjet de lâexamen des diverses confĂ©rences Ă©piscopales concernĂ©es ainsi que dâun triple vote de celles-ci, enfin de la confirmation par la CongrĂ©gation du culte divin donnĂ©e le 1er octobre 2019.
Leterme de chant grégorien représente un chant qui est liturgique officiel de l'église catholique romaine qui trouve son origine dans les chants de l'église de Rome et du chant messin, ces chants grégoriens sont encore réguliÚrement chantés dans de trÚs nombreuses églises et communautés religieuses, ce genre musical est particuliÚrement pratiqué parce-qu'il
RĂ©pertoire de chants Quâest-ce quâun rĂ©pertoire de chants ?Ce qui constitue lâassemblĂ©e Le rĂ©pertoire de chant contribue Ă lâĂ©dification de la communautĂ© comme Corps du Christ par le partage des mĂȘmes mots de la foi. Un instrument de mĂ©moire Pour une assemblĂ©e, le rĂ©pertoire de chants est instrument de mĂ©moire de la foi. Au fil des dimanches et des annĂ©es, il permet Ă la liturgie de se dĂ©ployer comme une symphonie de paroles, dâhymnes, de psaumes, de dialogues, dâacclamations, de priĂšres. Une fonction-signal Chaque temps liturgique possĂšde une couleur qui lui est propre et qui le distingue des autres. Le rĂ©pertoire de chants doit pouvoir assurer cette fonction distinctive. Un certain nombre de chants-signaux » permettent aux fidĂšles de savoir dâemblĂ©e quâils cĂ©lĂšbrent un temps liturgique bien spĂ©cifique. Cela constitue une vraie richesse, propre Ă donner sens Ă la cĂ©lĂ©bration. ĂlaborationUn projet Ă long terme Le rĂ©pertoire nâest pas seulement un catalogue ; il signifie lâensemble des musiques adoptĂ©es par la communautĂ©. Cette derniĂšre doit pouvoir sâidentifier Ă lui au cours dâun lent et long processus. Pour constituer un tel outil, il faut nombre de recherches, dâhĂ©sitations, de reprises. Il convient de travailler dans la durĂ©e ce qui implique la rĂ©pĂ©titivitĂ© des Ă©lĂ©ments chantĂ©s. Un projet pastoral Constituer un rĂ©pertoire ne peut se faire quâen lien avec un projet pastoral. En effet, il ne peut ĂȘtre lâĆuvre dâune seule personne ou dâune seule sensibilitĂ©. Il vise en effet une communautĂ© composĂ©e de personnes diffĂ©rentes, qui viennent cĂ©lĂ©brer ensemble. Il nĂ©cessite donc le travail dâun groupe oĂč sont reprĂ©sentĂ©s les porteurs du projet pastoral, les chantres-animateurs, les instrumentistes, le chef de chĆur sâil y a une chorale. La communautĂ© paroissiale a besoin de lâensemble des psaumes que lâon trouve dans les diffĂ©rents rituels liturgiques chants rĂ©servĂ©s Ă des temps liturgiques privilĂ©giĂ©s Avent, NoĂ«l et temps de NoĂ«l, CarĂȘme, Semaine Sainte, PĂąques et temps pascal, Ascension, PentecĂŽte chants pour cĂ©lĂ©brer le dimanche processionnaux dâentrĂ©e et de communion, chants dâoffertoire, dâenvoi ... chants pour cĂ©lĂ©brer les FĂȘtes du Seigneur chants pour les fĂȘtes de Marie et des Saints chants pour les diffĂ©rents sacrements de la vie chrĂ©tienne, et pour les funĂ©railles chants pour les veillĂ©es, les temps dâadoration et de priĂšre chants pour la Liturgie des heures Le rĂ©pertoire existe, il doit ĂȘtre validĂ© Les communautĂ©s chantent. En ce sens, elles ont dĂ©jĂ un rĂ©pertoire. Souvent, elles disposent dâun recueil. Un travail prĂ©alable sur ce rĂ©pertoire de base » de la communautĂ© est la premiĂšre Ă©tape. Cette dĂ©marche consistera dâabord Ă trier ce chant est-il Ă conserver ou Ă Ă©liminer voir les critĂšres dans la fiche Pour choisir un chant ». Puis, ce tri permet de voir si on manque de chants pour telle ou telle pĂ©riode ou fĂȘte et donc de le complĂ©ter, en incorporant les chants qui viendront lâenrichir. La reprise de chants anciens est aussi utile câest une façon de sâinscrire dans la tradition de lâĂglise. Avec souplesse Il est Ă©vident que certains chants nâont de sens que pour un temps liturgique donnĂ© et, parfois mĂȘme, pour un rite bien spĂ©cifique. Mais il en est dâautres qui, bien quâils soient classĂ©s dans tel temps liturgique, conviennent aussi pour les dimanches dans lâannĂ©e ou pour dâautres cĂ©lĂ©brations. GestionLe rĂ©pertoire est un organisme vivant ! Quand un certain bagage de chants se trouve acquis par lâassemblĂ©e - ce qui suppose pĂ©dagogie et technique dâapprentissage - il sâagit de lâentretenir. Le rĂ©pertoire existe parce que les chants aptes Ă nourrir la foi sont effectivement mis en Ćuvre dans les cĂ©lĂ©brations. On aura soin dâutiliser les chants retenus dans le cycle des trois annĂ©es liturgiques, ce qui valide leur prĂ©sence au rĂ©pertoire. Les apports nouveaux sont basĂ©s sur des critĂšres liturgiques, et permettent dâajuster le rĂ©pertoire. Pourquoi organiser le rĂ©pertoire ? La liste des chants connus de lâassemblĂ©e et chantĂ©s plus ou moins souvent est trĂšs souvent beaucoup plus rĂ©duite que ce que lâon trouve dans les livres. Disposer dâune liste de chants, câest bien. Mais il est assez rare de trouver un rĂ©pertoire organisĂ©. On entend par lĂ un rĂ©pertoire oĂč sont rangĂ© de façon systĂ©matique tous les chants de lâassemblĂ©e. Organiser le rĂ©pertoire consiste Ă trier et classer les chants dĂ©jĂ connus. Trier. Ce chant est-il Ă conserver ou Ă Ă©liminer. CritĂšres qualitĂ© du texte, qualitĂ© de la musique, prosodie. Ce nâest pas parce quâun chant "marche" quâil est obligatoirement Ă garder. La reprise de chants qualifiĂ©s dâanciens est utile comme tout rite, le chant a besoin dâĂȘtre repris de temps Ă autre câest une façon de sâinscrire dans la tradition de lâĂ©glise qui cĂ©lĂ©brait avant nous et qui cĂ©lĂ©brera aprĂšs nous. Classer. Ordinaire / temps liturgiques / fonction dans une cĂ©lĂ©bration. Comment classer ? Reprendre systĂ©matiquement le classement du manuel CNA. Annoter. Exemples "baisser dâun demi-ton" ; "ce chant nĂ©cessite un soliste expĂ©rimentĂ©" ; "chants pour une assemblĂ©e dâenfants". Etc. UtilitĂ© de ce travail instrument extrĂȘmement utile pour les Ă©quipes liturgiques. Facilite lâintĂ©gration de personnes nouvelles dans les Ă©quipes dâanimation. Permet de voir si on manque de chants pour une certaine pĂ©riode, etc. Cela permet aussi dâĂ©viter de chanter des chants inadaptĂ©s aux temps liturgiques. Par exemple, un chant qui contiendrait des "AllĂ©luias" ne conviendrait pas au temps de CarĂȘme. Etc. Au terme, on voit ce qui manque. Ce travail prĂ©alable sur le "rĂ©pertoire de base" de la communautĂ© permet dâincorporer les chants qui viendront lâenrichir en fonction des nĂ©cessitĂ©s. Qui doit le faire ? Le rĂ©pertoire est Ă relier au projet pastoral. Il ne peut ĂȘtre lâĆuvre dâune seule personne ou dâune seule sensibilitĂ©. Il vise en effet une communautĂ© composĂ©e de personnes diffĂ©rentes, qui viennent cĂ©lĂ©brer ensemble. Donc travail dâun groupe oĂč sont reprĂ©sentĂ©s les porteurs du projet pastoral, les animateurs et les musiciens. Câest un travail long qui se fait dans la durĂ©e. Comment trouver de lâaide ? Si le chant est dans le CNA *, on a alors une indication prĂ©cise sur son utilisation. Sâil nây est pas, les anciennes classifications peuvent aider. Mais il arrive que des chants soient mal classĂ©s. Enrichir le rĂ©pertoire Souvent les communautĂ©s sont confrontĂ©es Ă un problĂšme trĂšs pratique au moment de prĂ©parer une cĂ©lĂ©bration rĂ©unissant plusieurs paroisses dâun mĂȘme pĂŽle ou pour une cĂ©lĂ©bration diocĂ©saine. Ces cĂ©lĂ©brations perdraient une partie de leur sens si, de fait, elles excluaient par le programme choisi une des composantes. Câest tout lâintĂ©rĂȘt dâenrichir de façon systĂ©matique le rĂ©pertoire de base. Sources CNA ; rĂ©pertoire diocĂ©sain. Bien sĂ»r, cela nâempĂȘche pas dâavoir des chants propres Ă une communautĂ©. Souvent dâailleurs, les chants ont Ă©tĂ© expĂ©rimentĂ©s dans une communautĂ© avant de figurer dans ces rĂ©pertoires. Quelques recommandations Veiller Ă ce que la diversitĂ© des formes musicales soit reprĂ©sentĂ©e hymnes, tropaires, cantiques couplets/refrain, litanies, acclamations... Penser Ă constituer un fond de mĂ©moire intergĂ©nĂ©rationnel. Varier les styles et les genres ne pas rester tout Gouzes, tout Emmanuel, tout Berthier... » Le CNA, les revues de musique liturgique, les recommandations du service diocĂ©sain sont de bons Ă©lĂ©ments de rĂ©flexion et de choix Un document tĂ©lĂ©chargeable sur la Constitution dâun rĂ©pertoire de chant paroissial a Ă©tĂ© créé par la commission diocĂ©saine de musique pour aider les Ă©quipes paroissiales Ă rĂ©flĂ©chir sur cette nĂ©cessitĂ© paroissiale. * La rĂ©fĂ©rence CNA correspond au manuel Chants NotĂ©s de lâAssemblĂ©e »
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Lechant grĂ©gorien est le chant propre de la liturgie de lâĂglise catholique romaine. LĂ©guĂ© par une longue tradition, ce rĂ©pertoire musical, que le concile Vatican II qualifie de âtrĂ©sor dâune inestimable valeurâ, est composĂ© principalement Ă partir
Nous ne nous risquerons pas Ă un commentaire historique dĂ©taillĂ© de ce long entretien riche et fouillĂ©. Ce que nous savons de la Guerre Civile, des forces qui sây affrontaient, du rĂ©gime qui en procĂ©da 1939-1975, largement dominĂ© par la personnalitĂ© du gĂ©nĂ©ral Franco, ce que nous en savons en partie par expĂ©rience peut parfois diverger dâavec les descriptions et Ă©valuations donnĂ©es ici mais nous nâen contesterons pas lâobjectivitĂ© dâensemble. Quant aux jugements portĂ©s sur lâactualitĂ©, depuis la constitution de 1978 jusquâĂ lâĂ©mergence de VOX ou la rĂ©ouverture des querelles mĂ©morielles par la gauche espagnole et ses douteuses combinaisons, nous en laissons la responsabilitĂ© Ă leurs auteurs. Je Suis Français en a traitĂ© au fil de lâactualitĂ© et continuera de le faire. Quoiquâil en soit, lâintĂ©rĂȘt de ces analyses nous paraĂźt Ă©vident. Et pour toutes sortes de raisons â historiques, culturelles, gĂ©ostratĂ©giques ou simplement de voisinage â elles concernent notre nation. Comment analyser la guerre civile espagnole, au-delĂ des mythes et des passions politiques ? Comment effectuer un travail dâhistorien car lâhistoire est encore chaude et soumise aux passions de la mĂ©moire et des jeux partisans ? Câest tout le travail exercĂ© par Pio Moa dans son livre sur les mythes de la guerre dâEspagne, dont la traduction vient de paraitre en français. Lâouvrage est prĂ©facĂ© par Arnaud Imatz, membre correspondant de lâAcadĂ©mie royale dâhistoire dâEspagne, historien, auteur de nombreux ouvrages sur lâhistoire de lâEspagne Entretien avec Arnaud Imatz rĂ©alisĂ© par Hadrien Desuin. Pio Moa, Les mythes de la guerre dâEspagne, LâArtilleur, 2022 Vous avez acceptĂ© de prĂ©facer la traduction française du dernier livre Ă succĂšs de lâhistorien espagnol Pio Moa. Son travail est-il rigoureux, et si oui, pourquoi suscite-t-il la polĂ©mique en France aprĂšs un entretien dans le Figaro histoire ? Jâai prĂ©facĂ© ce livre pour une sĂ©rie de raisons, gĂ©nĂ©rales et particuliĂšres. La premiĂšre tient, je crois, Ă la conception de lâhistoire des idĂ©es et des faits qui mâa Ă©tĂ© transmise par mes maĂźtres Ă une Ă©poque dĂ©jĂ lointaine â les annĂ©es 1970 â lorsque je prĂ©parais ma thĂšse de doctorat dâĂtat de sciences politiques. Mes maĂźtres mâavaient alors appris que la qualitĂ© de la recherche historique qui ne se confond pas avec la mĂ©moire historique, vision Ă©motionnelle et rĂ©ductrice de lâhistoire dĂ©pend Ă la fois de la formation de lâauteur, de sa curiositĂ© intellectuelle, de sa capacitĂ© de discernement, de sa crĂ©ativitĂ©, de sa conscience et de son intĂ©gritĂ© morale. Ils mâavaient inculquĂ© lâidĂ©e que lâhistorien doit chercher ardemment la vĂ©ritĂ© tout en sachant quâil nây parviendra que partiellement. Ils mâavaient aussi convaincu que tout ici est affaire de subtilitĂ©, de degrĂ©, de nuances, de bon sens et dâhonnĂȘtetĂ©. Ayant Ă©tĂ© dâabord, en quelque sorte, une victime collatĂ©rale du lynchage mĂ©diatique subi par Moa en Espagne, jâai mis des annĂ©es avant de me dĂ©cider Ă dĂ©passer mes prĂ©jugĂ©s pour lire cet auteur Ă©tiquetĂ© sulfureux ». Une dĂ©marche que les censeurs de Moa â pour la plupart des universitaires socialo-marxistes favorables au Front populaire, mais aussi des spĂ©cialistes » soucieux de leur promotion, pour ne pas parler des lĂ©gions de nĂ©o-inquisiteurs qui sĂ©vissent aujourdâhui sur les rĂ©seaux sociaux â refusent obstinĂ©ment de faire. On ne se commet pas avec le diable ! Pour ma part, je suis ressorti, je lâavoue, impressionnĂ© et Ă©tonnĂ© par cette lecture de Moa, et surtout avec la ferme conviction que contrairement Ă beaucoup de ses contempteurs, il remplit les critĂšres de lâhistorien honnĂȘte, intĂšgre et dĂ©sintĂ©ressĂ©. Il me faut bien sĂ»r Ă©voquer ici mon intĂ©rĂȘt spĂ©cial pour la Guerre civile espagnole. Cet intĂ©rĂȘt ne sâest jamais dĂ©menti depuis prĂšs dâun demi-siĂšcle. Il mâa conduit Ă publier dâabord une thĂšse de doctorat dâĂtat sur le fondateur de la Phalange, JosĂ© Antonio Primo de Rivera, plus tard prĂ©facĂ©e par le prestigieux Ă©conomiste et acadĂ©micien espagnol, Juan Velarde Fuertes ; Ă publier ensuite un livre prĂ©facĂ© par Pierre Chaunu, membre de lâInstitut de France La guerre dâEspagne revisitĂ©e, 1989, puis, Ă prĂ©facer moi-mĂȘme le livre dâun des meilleurs spĂ©cialistes du thĂšme, injustement victime en France dâune vĂ©ritable omerta pendant prĂšs de quarante-cinq ans, lâAmĂ©ricain Stanley Payne La guerre dâEspagne. Lâhistoire face Ă la confusion mĂ©morielle, 2010, et enfin, Ă multiplier les articles sur le sujet au cours des annĂ©es 2000-2020. Cela dit, il y a bien sĂ»r, parmi les raisons de mon intĂ©rĂȘt, celles qui tiennent spĂ©cifiquement au cas particulier de la vie et de lâĆuvre de Moa. Moa est la bĂȘte noire de la gauche, de lâextrĂȘme gauche et dâune bonne partie de la droite. La haine et les insultes dont il est pĂ©riodiquement lâobjet, dans les milieux journalistiques, mais aussi universitaires, sont proprement sidĂ©rants. Il est lâincarnation du mal », un nĂ©gationniste », un rĂ©visionniste dangereux », un fasciste », un nazi camouflĂ© », un auteur mĂ©diocre », un historien dĂ©pourvu de mĂ©thodologie », un pseudo-historien qui nâest pas universitaire », un Ă©crivain sans aucune perspicacitĂ© ni culture », un provocateur », un menteur » dont lâindigence intellectuelle est reconnue », pire, un agent camouflĂ© de la police franquiste ». Les adeptes de lâattaque ad hominem sâen donnent avec lui Ă cĆur joie. Pour les plus excitĂ©s, il nâest rien moins quâun apologiste des crimes de lâhumanitĂ© ». Les raccourcis infamants, les injures, les invectives et les calomnies, tout a Ă©tĂ© bon pour le faire taire dans la PĂ©ninsule et les polĂ©miques quâil suscite aujourdâhui dans lâHexagone, aprĂšs son intĂ©ressant et complet entretien dans le Figaro histoire Ă©tĂ© 2022, ne peuvent en donner quâun faible Ă©cho. Mais la question Moa nâest pas aussi simple que le laissent accroire ses nombreux dĂ©tracteurs qui ont pour habitude de confondre, plus ou moins consciemment, la diatribe avec le dĂ©bat. DĂ©mocrate-libĂ©ral dĂ©clarĂ©, PĂo Moa a manifestĂ© Ă plusieurs reprises son respect et sa dĂ©fense de la Constitution de 1978. Câest donc en rĂ©alitĂ© son passĂ© et son parcours atypique â sacrilĂšge absolu aux yeux des socialistes-marxistes et autres crypto-marxistes â qui lui sont secrĂštement et invariablement reprochĂ©s. Il a dâabord Ă©tĂ© communiste-maoĂŻste sous le rĂ©gime de Franco. Il appartenait alors au mouvement terroriste du GRAPO bras armĂ© du PCr le Parti communiste reconstituĂ©. Il nâĂ©tait pas un militant antifranquiste dâopĂ©rette, comme le sont aujourdâhui tant dâintellectuels et de politiciens bien Ă©tablis, mais un rĂ©sistant armĂ© et dĂ©terminĂ©, prĂȘt Ă mourir pour sa cause. Câest dâailleurs en sa qualitĂ© de marxiste, combattant contre le franquisme, dâhomme de gauche insoupçonnable, et de bibliothĂ©caire de lâAteneo de Madrid, quâil a eu accĂšs Ă la documentation de la Fondation socialiste Pablo Iglesias. Cette recherche a Ă©tĂ© la source principale de son premier livre, vĂ©ritable bombe mĂ©diatique Los orĂgenes de la guerra civil española 1999. AprĂšs avoir dĂ©pouillĂ© et Ă©tudiĂ© minutieusement ces archives socialistes, Moa a changĂ© radicalement dâidĂ©es, nÂŽhĂ©sitant pas Ă sacrifier pour elles son avenir professionnel et sa vie sociale. Il a dĂ©couvert lâĂ©crasante responsabilitĂ© du parti socialiste et de la gauche en gĂ©nĂ©ral dans le putsch de 1934, et dans les origines de la guerre civile. On parlait jusquâalors de GrĂšve des Asturies » ou de RĂ©volution de Asturies », aprĂšs son livre on parle de RĂ©volution socialiste de 1934 ». Jâai racontĂ© en dĂ©tail dans ma prĂ©face lâhistoire Ă©tonnante de son premier livre Ă succĂšs. Mais câest son best-seller, Los mitos de la guerra civil, publiĂ© en 2003, rĂ©imprimĂ© ou rééditĂ© une vingtaine de fois, vendu Ă plus de 300 000 exemplaires, numĂ©ro un des ventes en Espagne pendant plus de six mois, qui a suscitĂ© la colĂšre proprement hallucinante des mĂ©dias mainstream ». Par la voix de lâhistorien dĂ©mocrate-chrĂ©tien, Javier Tussell, le journal socialiste, El PaĂs, a demandĂ© la censure pour lâinsupportable rĂ©visionniste », des syndicats ont protestĂ© devant les CortĂšs, une campagne de propagande hystĂ©rique a mĂȘme suggĂ©rĂ© lâincarcĂ©ration et la rééducation du coupable. Depuis Moa est persona non grata dans les UniversitĂ©s dâĂtat et les mĂ©dias du service public. DĂšs lors, rares ont Ă©tĂ© les universitaires, acadĂ©miciens et historiens indĂ©pendants qui ont osĂ© prendre parti pour Moa. Certains sont cependant fameux. On peut citer notamment Hugh Thomas, JosĂ© Manuel Cuenca Toribio, Carlos Seco Serrano, CĂ©sar Vidal, JosĂ© Luis Orella, JesĂșs Larrazabal, JosĂ© MarĂa Marco, Manuel Alvarez TardĂo, Alfonso BullĂłn de Mendoza., JosĂ© AndrĂ©s Gallego, David Gress, Robert Stradling, Richard Robinson, Sergio Fernandez Riquelme, Ricardo de la Cierva, etc. Il y a aussi lâun des plus prestigieux spĂ©cialistes, lâAmĂ©ricain Stanley Payne, qui a Ă©crit ces quelques mots particuliĂšrement justes et instructifs LâĆuvre de PĂo Moa est novatrice. Elle introduit un peu dâair frais dans une zone vitale de lâhistoriographie contemporaine espagnole, qui Ă©tait enfermĂ©e, depuis trop longtemps, dans dâĂ©troites monographies formelles, vĂ©tustes, stĂ©rĂ©otypĂ©es, soumises Ă la correction politique. Ceux qui divergent de Moa doivent affronter son Ćuvre sĂ©rieusement. Ils doivent dĂ©montrer leur dĂ©saccord par la recherche historique et lâanalyse rigoureuse et cesser de dĂ©noncer son Ćuvre en utilisant la censure, le silence et la diatribe, ces mĂ©thodes qui sont davantage le propre de lâItalie fasciste et de lâUnion soviĂ©tique que de lâEspagne dĂ©mocratique ». Mais cette exhortation, propre dâun esprit ouvert et raisonnable, nâa bien Ă©videmment jamais Ă©tĂ© entendue. Il y a une autre raison importante qui explique mon intĂ©rĂȘt pour la publication de la version française du best-seller de PĂo Moa la dĂ©fense de la libertĂ© dâexpression, le combat contre toute forme de censure et de vĂ©ritĂ© officielle, la rĂ©sistance face Ă la montĂ©e du manichĂ©isme totalitaire. PĂo Moa ne cache pas sa sympathie pour Gil Robles, leader de la CEDA ConfederaciĂłn Española de Derechas AutĂłnomas sous la IIe RĂ©publique. Une sympathie pour le leader du parti conservateur libĂ©ral espagnol des annĂ©es trente que je ne partage pas, pas plus que je ne partage sa justification, Ă mon sens excessive, des longues annĂ©es de dictature franquiste. Il est vrai que Français, je ne suis ni franquiste, ni antifranquiste, mais un historien des idĂ©es et des faits, passionnĂ© par lâhistoire du monde hispanique. Mais cela dit, je ne confonds pas les recherches de lâhistorien Moa avec ses analyses politiques, ses interprĂ©tations et ses commentaires au quotidien dans lesquels il donne libre cours Ă son esprit combatif, Ă ses penchants pour la polĂ©mique et le goĂ»t de la diatribe, hĂ©ritĂ©s, pour le bien et pour le mal, de son passĂ© de clandestin et de sa solide formation marxiste. Je suis dâaccord avec lui pour dire que la guerre civile et le rĂ©gime de Franco sont des faits distincts qui, en tant que tels, peuvent ĂȘtre jugĂ©s et interprĂ©tĂ©s de maniĂšre trĂšs diffĂ©rentes. Je suis aussi dâaccord avec lui pour dĂ©noncer le raisonnement fonciĂšrement subjectif et faux selon lequel la Seconde rĂ©publique, qui serait le mythe fondateur de la dĂ©mocratie espagnole postfranquiste, aurait Ă©tĂ© un rĂ©gime presque parfait dans lequel lâensemble des partis de gauche aurait eu une action irrĂ©prochable. Il y a enfin une derniĂšre raison qui mâa conduit Ă mâinvestir directement dans la publication du bestseller de Moa. En 2005, les Ă©ditions Tallandier se sont portĂ©es acquĂ©reuses des droits de Los mitos de la Guerra Civil. La publication de la version française Ă©tait prĂ©vue pour 2006. Le traducteur avait Ă©tĂ© engagĂ©, lâouvrage et son isbn annoncĂ©s chez les libraires. Mais Ă©trangement la date de sortie a Ă©tĂ© reportĂ©e et, finalement, lâĂ©dition a Ă©tĂ© dĂ©programmĂ©e sans la moindre explication. En fĂ©vrier 2008, lors dâune Ă©mission sur la chaĂźne française Histoire alors dirigĂ©e par Patrick Buisson, consacrĂ©e Ă la Guerre dâEspagne, Ă laquelle je participais en compagnie de Anne Hidalgo, Ăric Zemmour, BartholomĂ© Bennassar et François Godicheau, jâai eu la surprise dâapprendre quâun autre livre sur la Guerre dâEspagne venait dâĂȘtre publiĂ© chez Tallandier. Il sâagissait des actes du colloque PassĂ© et actualitĂ© de la guerre dâEspagne, dirigĂ© par le spĂ©cialiste du PCF, ancien rĂ©dacteur en chef de la revue dâinspiration marxiste, Les Cahiers dâhistoire, Roger Bourderon, prĂ©cĂ©dĂ©s du discours dâouverture dâAnne Hidalgo, alors premiĂšre adjointe du maire de Paris. Câest bien aprĂšs avoir Ă©tĂ© mis au courant de cette Ă©tonnante expĂ©rience, que jâai dĂ©cidĂ© de mâimpliquer directement dans la recherche dâun nouvel Ă©diteur. Le lecteur francophone aura donc attendu quinze ans de plus, pour avoir enfin accĂšs Ă cet ouvrage. Gageons quâil nâaurait probablement pas vu le jour sans lâouverture dâesprit, lâindĂ©pendance et le courage intellectuel de la direction des Ăditions lâArtilleur / Toucan. Vous ĂȘtes-vous aussi un spĂ©cialiste de la pĂ©riode, Quelles nouveautĂ©s apporte le livre Ă lâhistoriographie de la guerre civile ? On entend souvent dire que Moa nâapporte rien de nouveau, rien de plus que ce qui a Ă©tĂ© dit avant lui par des auteurs favorables au camp national ou au camp franquiste », comme le premier ministre de la culture du roi Juan Carlos, Ricardo de la Cierva, ou JesĂșs Larrazabal et Enrique Barco Teruel, voire par des auteurs antifranquistes, tels Gabriel Jackson, Antonio Ramos Oliveira, Claudio SĂĄnchez Albornoz ou Gerald Brenan. Peut-ĂȘtre, mais aucun dâentre eux nâa jamais eu lâaura de PĂo Moa dans lâopinion publique. Il faut par ailleurs distinguer ses travaux de recherche [avec ses premiers livres trĂšs sourcĂ©s et documentĂ©s de la trilogie, Los origines de la Guerra Civil, Los personajes de la RepĂșblica vistos por ellos mismos et El derrumbe de la Republica y la Guerra Civil / Les origines de la guerre civile, Les personnages de la RĂ©publique vus par eux-mĂȘmes et Lâeffondrement de la RĂ©publique] de son effort de synthĂšse rĂ©ussi que constitue Les mythesde la guerre dâEspagne. Mais lâĂ©lĂ©ment le plus novateur de son Ćuvre, celui qui nâa pas manquĂ© de faire grincer les dents de ses adversaires est, rĂ©pĂ©tons-le, la divulgation des archives du parti socialiste, un parti totalement bolchevisĂ© Ă partir de la fin de 1933, et qui est le principal responsable du putsch de 1934. Bien des auteurs en avaient eu lâintuition avant lui. Lâantifranquiste Salvador de Madariaga avait mĂȘme Ă©crit Avec la rĂ©bellion de 1934, la gauche espagnole a perdu jusquâĂ lâombre dâautoritĂ© morale pour condamner la rĂ©bellion de 1936 ». Et ces propos sĂ©vĂšres avaient Ă©tĂ© corroborĂ©s par les PĂšres fondateurs de la RĂ©publique, Marañon, Ortega y Gasset et Perez dâAyala, voire par le philosophe basque Unamuno. On savait aussi que Largo Caballero, principal leader socialiste, surnommĂ© le LĂ©nine espagnol par les jeunesses socialistes lesquelles fusionnĂšrent avec les jeunesses communistes au printemps 1936 avait dĂ©clarĂ© Nous ne nous diffĂ©rencions en rien des communistes » Lâessentiel, la conquĂȘte du pouvoir ne peut se faire par la dĂ©mocratie bourgeoise » Les Ă©lections ne sont quâune Ă©tape de la conquĂȘte du pouvoir et leur rĂ©sultat ne sâaccepte que sous bĂ©nĂ©fice dâinventaire⊠si la droite gagne nous devrons aller Ă la guerre civile », ou encore, lisez bien Quand le Front populaire sâĂ©croulera, comme cela se produira sans doute, le triomphe du prolĂ©tariat sera indiscutable. Nous implanterons alors la dictature du prolĂ©tariat ». Mais depuis lâexploitation systĂ©matique et la divulgation publique des archives de la Fondation socialiste Pablo Iglesias par Moa, en 1999, le doute nâest plus permis. Franco est dĂ©peint comme entrant dans la guerre presque contre son grĂ©, nâest-ce pas un peu exagĂ©rĂ©, les communistes ont ils le monopole de la responsabilitĂ© historique de la guerre ? Les trois principaux responsables de la guerre dâEspagne sont dans lâordre le leader socialiste Largo Caballero et les prĂ©sidents Azaña et Alcala-Zamora lesquels auront par la suite des mots terribles pour qualifier le Front populaire. Franco a Ă©tĂ© longtemps, au moins jusquâau dĂ©but du mois de juillet 1936, le gĂ©nĂ©ral qui refusait lâidĂ©e dâun coup dâĂtat. Il semble que lâassassinat dâun des leaders de la droite, Calvo Sotelo, a Ă©tĂ© lâĂ©vĂ©nement dĂ©terminant dans sa dĂ©cision finale de participer. Le rĂŽle des communistes, qui plus tard a Ă©tĂ© essentiel, Ă©tait relativement marginal Ă la veille du soulĂšvement. La thĂšse de Moa sur les antĂ©cĂ©dents et le dĂ©roulement de la guerre civile est globalement juste. Les principaux partis et leaders de gauche, prĂ©tendument dĂ©fenseurs de la RĂ©publique, ont violĂ© la lĂ©galitĂ© rĂ©publicaine en 1934. Ils ont alors planifiĂ© la guerre civile dans toute lâEspagne. Ils ont ensuite achevĂ© de la dĂ©truire lors des Ă©lections frauduleuses de fĂ©vrier 1936, Ă©crasant la libertĂ© dĂšs leur prise du pouvoir. Je vous renvoie ici aux travaux incontournables de Roberto Villa GarcĂa et Manuel Ălvarez 1936 Fraude y violencia en las elecciones del Frente popular, 2019, sur les fraudes et les violences du Front Populaire lors des Ă©lections de fĂ©vrier 1936 sans les 50 siĂšges dont la droite a Ă©tĂ© spoliĂ©e par un vĂ©ritable coup dâĂtat parlementaire, la gauche nâaurait jamais pu gouverner seule. La guerre civile nâĂ©tait pas un combat des dĂ©mocrates contre les fascistes pas plus quâelle nâĂ©tait le combat des rouges contre les dĂ©fenseurs de la chrĂ©tientĂ©. Il y avait en rĂ©alitĂ© trois forces inĂ©gales dans le camp RĂ©publicain ou plutĂŽt le Front populaire la premiĂšre, de trĂšs loin la plus importante, comprenait les communistes, les trotskistes, les socialistes bolchevisĂ©s et les anarchistes, qui aspiraient Ă implanter un rĂ©gime de type dĂ©mocratie populaire sur le modĂšle soviĂ©tique et/ou collectiviste anarchiste; la seconde, regroupait les nationalistes-sĂ©paratistes catalans, basques, galiciens, etc., qui voulaient lâindĂ©pendance pour leurs peuples ; et enfin, la troisiĂšme, beaucoup plus minoritaire, qui rĂ©unissait les partis de la gauche bourgeoise-jacobine ou social-dĂ©mocrate, lesquels faisaient volontairement ou involontairement le jeu de la premiĂšre force. On ne saurait trop souligner que le Front populaire français Ă©tait trĂšs modĂ©rĂ© en comparaison du Front populaire espagnol, coalition de gauche dominĂ©e Ă la veille du soulĂšvement, par un parti socialiste bolchevisĂ©, extrĂ©miste, violent, putschiste et rĂ©volutionnaire. Il y avait aussi dans lâautre camp, le camp national et non pas nationaliste comme le rĂ©pĂštent les mĂ©dias français par ignorance ou rĂ©flexe pavlovien, plusieurs tendances politiques qui allaient des centristes-radicaux dont un groupe dâex-ministres furent exĂ©cutĂ©s par le Front populaire, aux rĂ©publicains-dĂ©mocrates, agrariens, libĂ©raux et conservateurs, en passant par les monarchistes libĂ©raux, les monarchistes-carlistes/traditionalistes, les phalangistes et les nationalistes. Le confit opposait des totalitaristes » de gauche Ă des autoritaristes » de droite, et de part et dâautre les vĂ©ritables dĂ©mocrates brillaient par leur absence. Le mouvement Vox tente de dĂ©fendre les aspects positifs de lâhĂ©ritage franquiste et le livre de Moa se vend trĂšs bien. LâEspagne est-elle en train de rĂ©habiliter Franco, est-elle mĂ»re pour regarder son histoire avec objectivitĂ© ? Les aspects positifs et nĂ©gatifs du rĂ©gime de Franco sont connus des historiens. Au nombre des erreurs que lâon peut reprocher au Caudillo et aux partisans du franquisme, il y a en particulier la censure drastique appliquĂ©e jusquâau dĂ©but des annĂ©es 1960, la duretĂ© de la rĂ©pression de lâimmĂ©diat aprĂšs-guerre civile non pas les 100 000 voire 200 000 exĂ©cutĂ©s selon la propagande du Komintern, mais 14 000 exĂ©cutĂ©s judiciairement et prĂšs de 5 000 rĂšglements de compte ou assassinats politiques extrajudiciaires et la volontĂ© inflexible du Caudillo de se maintenir au pouvoir jusquâau bout. Le mouvement Vox, gĂ©nĂ©ralement qualifiĂ© de populiste, bien quâil sâagisse en rĂ©alitĂ© dâun parti libĂ©ral-conservateur pro-europĂ©en, est en effet actuellement le seul parti qui tente de dĂ©fendre les aspects positifs du franquisme que sont les succĂšs Ă©conomiques indiscutables entre 1961 et 1975 les annĂ©es du miracle espagnol », avec une croissance du PIB qui a oscillĂ© entre 3,5% et 12, 8% ce qui a permis Ă lâEspagne se hisser au 9e rang des nations industrialisĂ©es alors quâelle est aujourdâhui au 14e rang; ensuite, le fait que Franco et les franquistes ont vaincu le communisme minoritaire au dĂ©but de la guerre civile, mais devenu hĂ©gĂ©monique au cours du conflit, quâils ont aussi permis Ă lâEspagne dâabord neutre puis non-belligĂ©rante dâĂ©chapper Ă la deuxiĂšme guerre mondiale et enfin, quâils ont enrayĂ© le sĂ©paratisme et sauvĂ© lâunitĂ© du pays. Câest par ailleurs, la droite modĂ©rĂ©e franquiste qui a pris lâinitiative dâinstaurer la dĂ©mocratie, la gauche ayant eu lâintelligence politique de sâadapter et de contribuer Ă consolider la dĂ©mocratie. Il nây a pas 36 maniĂšres de sortir dâune guerre civile, il nây en a quâune lâamnistie totale et sans rĂ©serve. Cela les acteurs de la transition dĂ©mocratique 1975-1986 le savaient. Câest pourquoi les CortĂšs dĂ©mocratiques dans lesquelles siĂ©geaient la Pasionaria, Santiago Carrillo et Rafael Alberti pour ne citer quâeux avaient adoptĂ© le 15 octobre 1977 une loi dâamnistie pour tous les crimes politiques et actes terroristes de droite comme de gauche notamment ceux de lâETA et de lâextrĂȘme gauche. Deux principes animaient alors lâimmense majoritĂ© de la classe politique le pardon rĂ©ciproque et la concertation entre gouvernement et opposition. Il ne sâagissait pas dâimposer le silence aux historiens et aux journalistes, mais de les laisser dĂ©battre entre eux librement en se gardant dâinstrumentaliser leurs travaux Ă des fins politiques. Depuis lors, bien de lâeau est passĂ©e sous les ponts. Des lois mĂ©morielles loi de mĂ©moire historique » de Zapatero en 2007 et projet imminent de loi de mĂ©moire dĂ©mocratique » de la coalition de Pedro SĂĄnchez â PSOE/PSC, Podemos/CatComĂș, PCE/IU, en 2022, ont Ă©tĂ© adoptĂ©es thĂ©oriquement pour lutter contre lâapologie du franquisme, de la violence et de la haine », mais en rĂ©alitĂ© Ă©tant dâessence totalitaire elles sont pratiquement liberticides. Les autoritĂ©s espagnoles ne semblent plus vouloir rechercher la paix sociale quâĂ travers la division, lâagitation, la provocation, le ressentiment et la haine. LâEspagne est bien loin dâessayer de panser dĂ©finitivement ses plaies et de regarder son histoire avec honnĂȘtetĂ©, rigueur et objectivitĂ©. Par la faute de sa caste politique, singuliĂšrement mĂ©diocre, sectaire et irresponsable, elle rĂ©active lâesprit de guerre civile et sâenfonce lentement, mais inexorablement, dans une crise globale Ă©conomique, politique, culturelle, dĂ©mographique et morale dâune ampleur alarmante. Les historiens savent quâen histoire il y a les faits, parfois tus, souvent minorĂ©s ou survalorisĂ©s, selon les auteurs, et que leurs analyses et interprĂ©tations ne sont pas moins diffĂ©rentes selon les convictions et sensibilitĂ©s de chacun. Mais les historiens savent aussi que personne ne saurait monopoliser la parole et faire un usage terroriste de lâargument dit scientifique » sans se situer hors de lâespace de la recherche sĂ©rieuse et finalement de la dĂ©mocratie. Tout cela PĂo Moa le sait et le clame et câest pour cela quâon ne saurait trop recommander la lecture de son beau livre, argumentĂ©, courageux et dĂ©capant.
Ellea Ă©tĂ© suivie de deux autres versions en 1975 et 2002. Câest cette derniĂšre, dĂ©signĂ©e comme editio tertia typica (troisiĂšme Ă©dition typique), qui est en vigueur aujourdâhui dans lâĂglise catholique de rite romain et dont la traduction a Ă©tĂ© renouvelĂ©e. Est-ce un nouveau Missel ?
Que dit lâĂglise de lâassistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation ?La position de lâĂglise est formulĂ©e Ă partir de deux rĂ©fĂ©rences Ă©thiques fondamentales la dignitĂ© de lâembryon, qui doit ĂȘtre respectĂ© comme une personne, et la dignitĂ© de la procrĂ©ation qui doit avoir lieu dans le mariage et dans lâacte conjugal compris comme donation mutuelle des conjoints. Ces rĂ©fĂ©rences sont extrĂȘmement restrictives en ce qui concerne lâassistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation », rĂ©sume le PĂšre Bruno SaintĂŽt, responsable du dĂ©partement Ă©thique biomĂ©dicale du Centre SĂšvres, Ă Paris. ConcrĂštement, lâĂglise catholique interdit lâinsĂ©mination artificielle mĂȘme intraconjugale et toutes les formes de fĂ©condations in vitro FIV mĂȘme homologues, câest-Ă -dire sans tiers donneur, dâune part Ă cause des atteintes Ă lâembryon lors du diagnostic prĂ©implantatoire et de la destruction des embryons non implantĂ©s et, dâautre part, Ă cause de la dissociation entre lâacte conjugal et la fĂ©condation, celle-ci devant ĂȘtre le fruit de la donation sexuelle des Ă©poux », ajoute le PĂšre SaintĂŽt. En substituant un acte technique Ă lâĂ©treinte des corps, on pervertit la relation Ă lâenfant celui-ci nâest plus un don mais un dĂ» », Ă©crivait en 2003 Mgr Jean-Louis BruguĂšs, thĂ©ologien dominicain 1.Autre dissociation mise en cause par lâĂglise celle de la parentĂ© en cas dâinsĂ©mination artificielle avec donneur IAD ou de FIV avec tiers donneur les parents ne sont plus ceux qui ont engendrĂ© lâenfant. La parentĂ© peut alors se diviser en diffĂ©rentes parentalitĂ©s » biologique, gestationnelle, affective, Ă©ducative, civile, etc. Selon lâinstruction Donum vitae 1987 de la CongrĂ©gation pour la doctrine de la foi, qui parlait du droit de lâenfant Ă ĂȘtre conçu et mis au monde dans et par le mariage », lâIAD lĂšse les droits de lâenfant, le prive de la relation filiale Ă ses origines parentales, et peut faire obstacle Ă la maturation de son identitĂ© personnelle ».Ces fortes restrictions Ă lâassistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation, qui concernent dĂ©jĂ les couples hĂ©tĂ©rosexuels mariĂ©s, rendent dâautant plus incompatibles avec la doctrine de lâĂglise lâAMP pour les couples de dit lâĂglise de la gestation pour autrui ?Les postulats de base qui dictent la position de lâĂglise sur lâAMP la conduisent logiquement Ă refuser le recours aux mĂšres porteuses, appelĂ© aussi gestation pour maternitĂ© de substitution est contraire Ă lâunitĂ© du mariage et Ă la dignitĂ© de la procrĂ©ation de la personne humaine », explique Donum vitae, prĂ©cisant quâelle reprĂ©sente un manquement objectif aux obligations de lâamour maternel, de la fidĂ©litĂ© conjugale et de la maternitĂ© responsable ; elle offense la dignitĂ© de lâenfant et son droit Ă ĂȘtre conçu, portĂ©, mis au monde et Ă©duquĂ© par ses propres parents ; elle instaure, au dĂ©triment des familles, une division entre les Ă©lĂ©ments physiques, psychiques et moraux qui les constituent ».Le groupe de travail pour la bioĂ©thique de la Commission des Ă©piscopats de la CommunautĂ© europĂ©enne Comece a publiĂ© le 23 fĂ©vrier 2015 un avis sur la gestation pour autrui », comparĂ©e par les Ă©vĂȘques Ă une forme de traite dâĂȘtres humains ». Toutes les formes de gestation pour autrui constituent une atteinte grave Ă la dignitĂ© humaine de ceux qui sont impliquĂ©s dans cet Ă©change, estime cet avis, mettant en cause lâemprise sur le corps de la mĂšre porteuse », voire son aliĂ©nation », dans la mesure oĂč il est trĂšs difficile de reconnaĂźtre un consentement valide dans des situations de vulnĂ©rabilitĂ© ou dâextrĂȘme pauvretĂ© ».
Laparoisse peut vous proposer des chants catholiques, aussi appelĂ©s cantiques religieux, spĂ©cifiques aux funĂ©railles. Nos chanteurs et instrumentistes spĂ©cialistes de lâaccompagnement musical des cĂ©rĂ©monies dâobsĂšques peuvent intervenir autour de Paris, Lyon, Lille et Toulouse, si la paroisse nâest pas en mesure de proposer ce
Par Louis Groslambert, PrĂȘtre, responsable de la PLS et de la musique liturgique du diocĂšse de Belfort-MontbĂ©liard Parmi les fidĂšles, la schola ou chorale exerce sa fonction liturgique propre » PrĂ©sentation gĂ©nĂ©rale du missel romain, n° 103 Quâon lâappelle chorale, schola, chapelle musicale, chĆur ou groupe de chanteurs, voilĂ un groupe auquel lâEglise reconnaĂźt une fonction liturgique. Quâil remplisse cette fonction tous les dimanches, ou une fois par mois, ou aux fĂȘtes seulement, ou seulement lors des cĂ©lĂ©brations diocĂ©saines, ce groupe reçoit de lâEglise une mission dont il semble utile de rappeler les contours. Lâinstruction Musicam sacram 5 mars 1967 le fait en ces termes Le chĆur, ou chapelle musicale, ou schola cantorum, mĂ©rite quâon lui accorde une attention particuliĂšre Ă cause du service liturgique quâil rend. A la suite des normes conciliaires concernant la rĂ©forme liturgique, sa tĂąche est devenue encore plus claire et plus importante ; il doit, en effet, veiller Ă lâexĂ©cution exacte des parties qui lui sont propres, selon les divers genres de chants, et favoriser la participation active des fidĂšles dans le chant.». Et Jean Paul II de continuer Elle joue en effet dans lâassemblĂ©e le rĂŽle de guide et de soutien, et Ă certains moments de la Liturgie, elle a un rĂŽle propre et spĂ©cifique. » Chirographie pour le centenaire du Motu proprio de saint Pie X Tra le sollicitudini, 22 novembre 2003 Un brin dâhistoire DĂ©jĂ Ă lâĂ©poque biblique, il existe des chantres 2 Chroniques 35,15 et 25, NĂ©hĂ©mie 7,1 dont on prĂ©cise lâemplacement en tĂȘte du cortĂšge » Psaume 67,26 Les assemblĂ©es chrĂ©tiennes ont bĂ©nĂ©ficiĂ© du concours de groupes de chanteurs qui aidaient lâassemblĂ©e ou qui, parfois, sâinvestissaient dans une musique savante. Le mouvement liturgique, dĂšs le XIXĂšme siĂšcle, a remis en lumiĂšre lâidĂ©e de participation active de tous les fidĂšles ; dĂšs lors, les papes saint Pie X, Pie XI, et Pie XII nâont pas cessĂ© de plaider pour que la liturgie soit conçue comme lâaction de tous. Le concile Vatican II a authentifiĂ© cette conviction que la PrĂ©sentation GĂ©nĂ©rale du Missel Romain formule ainsi ⊠la cĂ©lĂ©bration tout entiĂšre est organisĂ©e pour favoriser chez les fidĂšles cette participation consciente, active et plĂ©niĂšre du corps et de lâesprit⊠Une telle participation est souhaitĂ©e par lâEglise et demandĂ©e par la nature mĂȘme de la cĂ©lĂ©bration ; elle est un droit et un devoir pour le peuple chrĂ©tien en vertu de son baptĂȘme » n° 18 Cette injonction Ă promouvoir la participation de tous les fidĂšles fut diversement reçue. Si beaucoup ont acquiescĂ©, dâautres rĂ©sistĂ© si fort que de graves conflits ont envenimĂ© le climat de communion de certaines paroisses. Quelle conception de la chorale ? Presque cinquante ans aprĂšs le concile, il faut discerner les motifs de ces tensions pour quâelles ne se reproduisent pas. Du cĂŽtĂ© des responsables pastoraux, critiquait-on lâexistence mĂȘme de toute chorale ou la maniĂšre dont telle chorale concevait sa place dans la liturgie ? Du cĂŽtĂ© des chorales, sâopposait-on vraiment Ă ce que lâassemblĂ©e chante ce qui lui revient et revendiquait-on dâĂȘtre les seuls Ă chanter, ou Ă©tait-on dĂ©sireux de ne pas abandonner des piĂšces musicales qui avaient Ă©tĂ© porteuses de fortes Ă©motions spirituelles ? Du cĂŽtĂ© des responsables pastoraux, on souhaitait que la chorale se comprenne comme faisant partie de lâassemblĂ©e, dialoguant avec elle, lui apprenant les chants nouveaux, servant lâacte liturgique. Membre de lâassemblĂ©e Câest que la chorale est une part de lâassemblĂ©e. Comme tous les baptisĂ©s, les choristes reçoivent la convocation du Seigneur Ă se rassembler, ont Ă Ă©couter la Parole et Ă lui rĂ©pondre, doivent louer Dieu pour son alliance, et reçoivent la mission dâannoncer lâĂ©vangile. Bref, la chorale ne peut pas faire ses petites affaires dans son coin », puisque lâaffaire qui prĂ©occupe tout le monde, câest de se laisser rassembler. Certes, la chorale a un rĂŽle particulier qui lui fait occuper une place rĂ©servĂ©e ; mais ce nâest pas pour ĂȘtre en dehors de lâassemblĂ©e, mais pour rĂ©aliser un service de lâacte liturgique et de lâassemblĂ©e. Lâacte musical dont elle est chargĂ©e consiste Ă faire de la musique en cĂ©lĂ©bration ». Son chant consiste Ă servir lâaction liturgique aider les fidĂšles Ă se rassembler, Ă Ă©couter la Parole et Ă lui rĂ©pondre, Ă faire action de grĂące. Sans ce projet de servir lâassemblĂ©e, mĂȘme si la rĂ©alisation musicale est parfaite, le chant de la chorale soumet Ă ses impĂ©ratifs le rituel liturgique et lâassemblĂ©e ; il devient encombrant. LâassemblĂ©e peut-elle se plaindre que la chorale accroisse le taux de musicalisation quâelle ne pourrait pas atteindre sans elle ? Sans entrer dans la question des goĂ»ts musicaux, disons que la musique porte des messages que les mots ne savent pas formuler ; câest pourquoi elle est si prĂ©sente dans les mĂ©dia et si utile Ă la liturgie. Si les chants â mĂȘme les plus modestes â sont choisis pour leur bonne connexion avec les rites, ils se conjuguent avec les actes et les symboles et en font apparaĂźtre le suc ! Et Ă coup sĂ»r, les chants plus Ă©laborĂ©s ne sont pas dispensĂ©s dâĂȘtre en connexion avec les rites et avec lâassemblĂ©e. Chorale et assemblĂ©e Comment la chorale peut-elle aider lâassemblĂ©e Ă entrer dans lâalliance ? Si elle entraĂźne lâassemblĂ©e Ă chanter, elle lâaide Ă devenir le peuple qui rend grĂące, la voix du corps du Christ. EntraĂźner suppose de programmer les chants sur une longue durĂ©e pour que lâassemblĂ©e puisse les apprendre si la chorale a dĂ» chanter vingt fois le chant nouveau lors de ses rĂ©pĂ©titions, lâassemblĂ©e doit avoir la possibilitĂ© de le chanter aussi vingt dimanches de suite !. Donc attention ! Lâoverdose de chants nouveaux fait quâau lieu de chanter par le cĆur », lâassemblĂ©e est condamnĂ©e Ă ne jamais dĂ©passer le stade du dĂ©chiffrage. Plus quâun soliste, la chorale entraĂźne Ă chanter car elle donne une bonne image du chant collectif. LâassemblĂ©e qui entend un groupe, devine quâelle peut se joindre Ă lui. Il est donc impĂ©ratif que la chorale fasse entendre la polyphonie seulement lorsquâelle est sĂ»re que lâassemblĂ©e connaĂźt bien la mĂ©lodie principale ! En effet, si une polyphonie vous arrive Ă lâoreille, votre rĂ©flexe nâest pas de chanter, mais dâĂ©couter. Un bel unisson lors du chant dâentrĂ©e suggĂšre que Seigneur veut rassembler ; un bel unisson lors de la profession de foi dit les liens des baptisĂ©s ; un bel unisson dans les acclamations eucharistiques exprime que nous chantons dâune mĂȘme voix ». EntraĂźner lâassemblĂ©e, câest aussi dialoguer avec elle. Quand tout le monde fait tout, on sâĂ©puise. Si la chorale dialogue avec les fidĂšles de la nef, elle se tait quand ces derniers assurent leur partie sauf sâil faut les sĂ©curiser. Le dialogue entre la nef et la chorale fait apparaĂźtre que lâEglise est un lieu oĂč lâon sait dialoguer et oĂč lâon vit dâentendre les autres proclamer leur foi ; et de plus, le dialogue met en relief les actions et les personnes. Enfin, quand la nef entend la chorale seule par exemple pendant le chant des couplets, elle reçoit dâelle le bon modĂšle de style et de tempo quâelle avait peut-ĂȘtre perdu quand, au long du refrain, elle se laissait gagner par la lourdeur et la lenteur. Pour rĂ©aliser des dialogues intĂ©ressants, il convient que le responsable recherche des mises en Ćuvre qui ne soient pas systĂ©matiquement toujours les mĂȘmes de maniĂšre Ă structurer le temps de maniĂšre active et volontaire. Un tel art de la mise en Ćuvre fait de la nouveautĂ© Ă lâintĂ©rieur dâun programme. Du coup câest toujours la mĂȘme chose » le rite est sĂ©curisant mais ce nâest jamais la mĂȘme chose » on rend le rite vivant. Cela nâest possible que grĂące Ă la chorale. La chorale entraĂźne parce quâelle remplit cette double fonction elle fait du connu avec de lâinconnu elle aide Ă sâapproprier des chants nouveaux et elle fait de lâinconnu avec du connu en renouvelant les mises en Ćuvre, elle stimule les esprits et les cĆurs. Tout ceci concerne les moments oĂč le chant de lâassemblĂ©e est requis chant dâouverture, chants de lâordinaire, dialogue, hymne aprĂšs la communion. Mais il est des moments oĂč lâacte liturgique ne suppose pas la voix de lâassemblĂ©e qui participe alors en Ă©coutant. Avant le premier chant dâassemblĂ©e, la chorale peut ouvrir Ă la priĂšre par un chant fait dâun beau texte et dâune belle musique Ă lâunisson ou en polyphonie ; aprĂšs la Parole, elle peut prolonger la mĂ©ditation par un chant dont le texte reprend des expressions de la Parole ; pendant la procession des dons ou celle de la communion, la chorale apporte sa contribution comme le ferait un instrumentiste, par des piĂšces qui demandent une prĂ©paration musicale particuliĂšre. A ces moments-lĂ , la chorale nâest pas forcĂ©ment suspecte dâĂȘtre en position de concert ; dâailleurs lâassemblĂ©e devine bien si, quand elle chante seule, la chorale vise la transmission dâun message avec le projet dâintroduire dans un mystĂšre ou cherche Ă se faire valoir. Quâelle dialogue avec lâassemblĂ©e ou quâelle chante seule, la chorale est en charge de lâadĂ©quation avec les rites, de la justesse musicale et stylistique phrasĂ©, assurance de la sonoritĂ©, place des accentuations âŠ, et, de ce fait, de la ferveur et de la beautĂ©. Si lâon comprend que la chorale chante dans, avec et pour lâassemblĂ©e, il faut considĂ©rer lâantagonisme chorale-assemblĂ©e comme dĂ©passĂ©. La chorale est un Ă©lĂ©ment structurant elle contient embryonnairement le chant du peuple entier ; son chant organise le temps de la cĂ©lĂ©bration ; son souci du dialogue donne un agencement social Ă la vie de lâEglise ; elle amplifie lâĂ©ventail des intervenants, Ă©vitant en particulier le face Ă face animateur-assemblĂ©e ce qui est prĂ©cieux quand lâanimateur introduit dans son lien Ă lâassemblĂ©e un coefficient trop personnel ; enfin elle fait comprendre le mystĂšre parce quâelle le fait entendre et savourer, par diffĂ©rence avec ceux qui cherchent Ă le faire comprendre en lâexpliquant. Tous les fidĂšles conviennent quâil est plus urgent de rendre une cĂ©lĂ©bration savoureuse que de la surcharger de commentaires. Les chants de musique sacrĂ©e ou de musique liturgique ? Faut-il rappeler que toute musique basĂ©e sur des textes issus de la tradition ou de la piĂ©tĂ© ne convient pas automatiquement Ă la cĂ©lĂ©bration ? DĂ©jĂ saint Augustin enseignait quâil en est du chant Ă lâĂ©glise comme des chaussures de mĂȘme quâune trĂšs belle paire de chaussures peut faire mal aux pieds, de mĂȘme une belle composition peut gĂȘner la cĂ©lĂ©bration. Les piĂšces qui conviennent Ă coup sĂ»r Ă la liturgie sont celles qui sâarticulent avec les rites par exemple, a sa place Ă la communion un chant qui parle du Christ donnant sa vie et non pas un Ave Maria. Aux moments oĂč le chant de tous est demandĂ© par le rituel Kyrie, Gloire Ă Dieu, Credo, saint le Seigneur, Agneau de Dieu, il nâest pas normal de programmer les messes » polyphoniques qui empĂȘchent la participation de tous. Chorale et pastorale La chorale anime la vie liturgique. Evidemment, pour lâeucharistie, la chorale nâest pas aussi essentielle que le pain ! Sâil nây avait pas de chorale, Dieu resterait Dieu ! La musique Ă lâĂ©glise nâest pas de lâordre du nĂ©cessaire utilitaire, mais de lâordre de la grĂące, du par dessus le marchĂ© ». Exactement ce que Dieu pratique ! La chorale avec les musiciens imprime Ă lâassemblĂ©e liturgique ce sens de la gratuitĂ© qui est demandĂ© aux hommes parce quâil appartient Ă Dieu. RĂ©jouissons-nous pour tous les groupes de chanteurs qui emmĂšnent le peuple chrĂ©tien dans le monde de la grĂące. Une chorale qui fonctionne selon les critĂšres de lâEglise est une chance pour une assemblĂ©e. Dans la vie gĂ©nĂ©rale de la paroisse, la chorale est souvent faite de personnes attentives aux rĂ©alitĂ©s du monde ou qui le sont devenues Ă force de chanter peuple de frĂšres, peuple du partage ». Elles apportent Ă la cĂ©lĂ©bration les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes » Vatican II, constitution sur lâEglise dont elles ont Ă©tĂ© tĂ©moins en tant que membres de commissions municipales ou partenaires dâassociations. Enfin, alors que les diocĂšses dĂ©cident la formation de paroisses nouvelles, les liens pastoraux entre les anciennes paroisses se crĂ©ent plus facilement si les groupes de chanteurs consentent Ă travailler ensemble. Ce groupement de chorales est un outil pastoral. Chorale et vie spirituelle des choristes Il nous faut consentir au travail de lâEsprit » dit un chant. La chorale est, certes, un lieu dâactivitĂ© musicale, mais aussi un lieu dâapprentissage Ă la vie spirituelle. Parler de vie spirituelle, câest renoncer Ă faire une sĂ©paration entre sacrĂ© et profane, entre religieux et quotidien. Lâattention que les choristes portent aux textes des chants, ce quâils disent de Dieu, ce quâils font dire Ă Dieu, ce quâils disent de la prĂ©sence des baptisĂ©s dans le monde ⊠modifie non seulement leur priĂšre mais aussi leur conception de la vie. La vie spirituelle comporte la dĂ©marche dâoffrande. Lâacte de chanter se donner en donnant son souffle, exposer son affectivitĂ© devant tout le monde, renoncer Ă son tempo prĂ©fĂ©rĂ© pour prendre le tempo du groupe, accepter de servir un rite que lâon ne modifie pas Ă son grĂ©, donner la prioritĂ© aux autres en apprenant Ă ne pas dominer⊠ressemble par beaucoup dâaspects Ă JĂ©sus qui obĂ©it jusquâĂ donner sa vie, jusquâĂ se perdre. Pour apprendre cette attitude, le chanteur consent Ă ne pas sâĂ©couter chanter », il renonce Ă la complaisance Ă lui-mĂȘme. La vie spirituelle sâalimente des chants qui incitent Ă louer, qui prĂ©parent Ă mĂ©diter, qui encouragent Ă supplier. MĂȘme les refrains jouent ce rĂŽle, ainsi que lâenseigne saint Jean Chrysostome Ne chantons pas les refrains par routine, mais prenons-les comme bĂąton de voyage⊠» Prier quand on a un rĂŽle technique La chorale est soumise Ă lâimpĂ©ratif de la ferveur, pour elle et pour lâassemblĂ©e, et aussi Ă lâimpĂ©ratif de la technicitĂ©. Certes, Ă la cĂ©lĂ©bration tous les paroissiens ont un rĂŽle Ă tenir ; mais ils se laissent porter par le rituel. En revanche, pour tenir leur rĂŽle, les choristes ont en plus Ă se soucier des questions techniques liĂ©es Ă lâacte de chant et Ă la restitution de chaque partition ici une intonation Ă faire dans le style, lĂ un dĂ©part difficile, lĂ des temps Ă compter ⊠Comment prier quand on a des problĂšmes techniques ? Comment ne pas gĂȘner la priĂšre des autres sous prĂ©texte que lâon a des rĂ©glages techniques Ă opĂ©rer ? Dâabord en faisant le plus possible de rĂ©glages Ă lâavance. Une chorale qui prie sâinterdit de distribuer ou de ramasser les partitions pendant la cĂ©lĂ©bration. Avec des dossiers prĂ©parĂ©s, la chorale favorise la priĂšre de lâassemblĂ©e. Car si les choristes prient, on nâentend pas de bruits de partitions. Ensuite, les choristes prient en sâinvestissant dans les textes quâils chantent. MĂȘme dans le plus court des amen » ; mĂȘme et surtout dans les chants les plus souvent programmĂ©s. Si les choristes se contentent de chanter des notes de musique, ils ne prient pas et distraient lâassemblĂ©e. Sâils ont lâhumilitĂ© de sâinterdire de chanter des partitions qui les dĂ©passent, sâils chantent ce qui, sans mĂ©diocritĂ©, correspond Ă leur niveau, ils chanteront avec le cĆur et ils prieront. Enfin, ce nâest pas parce quâon prie bien recueilli, les yeux fermĂ©s, quâon ne peut prier que comme cela. En servant lâassemblĂ©e, le corps du Christ, les choristes font une extraordinaire priĂšre. Sâils Ă©prouvent le besoin de se recueillir, les yeux fermĂ©s, ils le feront Ă un autre moment. Mais au moment de la cĂ©lĂ©bration, lorsquâils font attention pour offrir leur souffle et pour se mettre Ă la disposition du projet de lâEglise, ils imitent le Christ qui sâest donnĂ© ils prient. TĂ©lĂ©charger lâarticle ci-contre
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qualifie un chant de l église catholique